Candidat à la présidentielle de la Fédération ivoirienne de football (FIF), prévue le 2 juin prochain, l’ancien joueur Didier Drogba ne pourra pas compter sur le soutien de ses pairs ou anciens coéquipiers en sélection nationale. Pour cause, au sortir d’une réunion tenue la semaine dernière, l’Union des anciens footballeurs de Côte d’Ivoire (UAFCI) a porté son choix sur la candidature de Sory Diabaté. Une décision qui, d’emblée « surprend moyennement » le journaliste sportif de l’Agence de presse sénégalaise, Salif Diallo l’explique pour deux raisons.
« Parce que quand il (Didier Drogba) a quitté la sélection en 2014 après la Coupe du monde cela avait suscité beaucoup de problèmes avec ses anciens coéquipiers. Le leadership de Didier Drogba était remis en question. Ça c’est la première explication. Et la seconde explication est que la plupart des dirigeants de cette Union ont été employés. Ils sont employés par quelqu’un qui est aujourd’hui candidat à la fédération : Sory Diabaté. Ça veut dire qu’eux, ils sont des employés à un employeur qui veut être président. A la limite, ils sont obligés de le soutenir. Ensuite, en Côte d’Ivoire il ne faut pas oublier que dans toutes les élections il y a des relents ethnicistes. Didier Drogba c’est un proche de Gbagbo et Sory Diabaté c’est le neveu de Henriette Diabaté, la présidente du Conseil comité sociale un proche de l’actuel président ivoirien Alassane Ouatara.
Pour vous dire qu’il y a une approche très politique. Parce que si vous prenez l’exemple de l’ancien président Jacques Anouma, quand le président Ouattara a été élu, il a été à plusieurs postes, directeur des finances à la présidence ivoirienne sous Gbagbo et que le Idrissa Diallo très proche de Ouatarra et son vice président Sory Diabaté de même. Donc il y avait un peu cette affaire de politique politicienne, d’ethnicisme et des problèmes de leadership dans les vestiaires ivoiriens pendant que Drogba y était capitaine.»
Drogba, finaliste des éditions 2006 et 2012 de la Coupe d’Afrique des nations a-t-il toujours la chance de persuader de la fiabilité de son projet, face à deux dirigeants de premier plan du football ivoirien. Sory Diabaté est vice-président de la FIF depuis le début des années 2000. Idriss Diallo, lui, a travaillé aux côtés de Jacques Anouma, le président de la FIF de 2002 à 2011.
Pour notre interlocuteur, l’ancien de Chelsea avec les titres (Ligue des champions en 2012, trois fois champion d'Angleterre, quatre fois vainqueur de la Coupe d'Angleterre, deux fois vainqueur de la Coupe de la Ligue et du Community Shield) a des arguments à faire valoir devant ses compatriotes ivoiriens.
« Drogba n’est pas n’importe qui dans le football Mondiale et je ne parle même pas de football africain. Maintenant les anciens internationaux ils n’ont qu’une seule voix. Et Drogba également a proposé de choses claires : 150 000 millions Franc Cfa la Ligue 1 et 100 000 millions et plus pour la Ligue 2. Ça peut changer les choses. Car, imaginez au Sénégal quand on arrivait a donné à chaque club de Ligue 150 millions Franc Cfa, ça veut dire que le budget de l’année est réglé. Maintenant est ce que les gens vont voter pour lui…Ça je ne saurais le dire", soutient le journaliste au bout du fil.
Salif Diallo poursuit que l’ex-attaquant des Eléphants a aussi des soutiens. « Aujourd'hui, Didier n’est pas favori, c’est clair, c’est un outsider. Mais il y a des gens qui sont derrière Didier Drogba. Par exemple, Assalfo du groupe "Magic Système ". Et qui parle de Assalfo sait qu’il est un proche du président ivoirien. Autre chose, ajoute le journaliste, il y’a d’autres présidents de clubs dont on ne sait pas encore la décision. Mais on peut avoir une jonction entre Didier Drogba et Ibrissa Diallo. Sory Diabaté au deuxième tour et éventuellement ils vont faire bloc pour le battre. On ne sait jamais. C’est une élection.
Comparé aux autres candidats, Didier Drogba a un autre avantage. « Il a aujourd’hui été très prodigieux. il a le moyen de sa politique et propose un programme qui peut changer la donne contrairement aux autres candidats ivoriens. En plus canal (la chaîne cryptée française) verse de l’argent aux clubs ivoiriens, pas seulement pour gagner sur le plan local, mais sur le continent. Ça fait penser des choses », conclut le journaliste.
C'est une affaire de politique politicienne, d’ethnicisme et de leadership dans les vestiaires ivoiriennes
« Parce que quand il (Didier Drogba) a quitté la sélection en 2014 après la Coupe du monde cela avait suscité beaucoup de problèmes avec ses anciens coéquipiers. Le leadership de Didier Drogba était remis en question. Ça c’est la première explication. Et la seconde explication est que la plupart des dirigeants de cette Union ont été employés. Ils sont employés par quelqu’un qui est aujourd’hui candidat à la fédération : Sory Diabaté. Ça veut dire qu’eux, ils sont des employés à un employeur qui veut être président. A la limite, ils sont obligés de le soutenir. Ensuite, en Côte d’Ivoire il ne faut pas oublier que dans toutes les élections il y a des relents ethnicistes. Didier Drogba c’est un proche de Gbagbo et Sory Diabaté c’est le neveu de Henriette Diabaté, la présidente du Conseil comité sociale un proche de l’actuel président ivoirien Alassane Ouatara.
Pour vous dire qu’il y a une approche très politique. Parce que si vous prenez l’exemple de l’ancien président Jacques Anouma, quand le président Ouattara a été élu, il a été à plusieurs postes, directeur des finances à la présidence ivoirienne sous Gbagbo et que le Idrissa Diallo très proche de Ouatarra et son vice président Sory Diabaté de même. Donc il y avait un peu cette affaire de politique politicienne, d’ethnicisme et des problèmes de leadership dans les vestiaires ivoiriens pendant que Drogba y était capitaine.»
« Drogba n’est pas n’importe qui dans le football Mondiale et je ne parle même pas de football africain.»
Drogba, finaliste des éditions 2006 et 2012 de la Coupe d’Afrique des nations a-t-il toujours la chance de persuader de la fiabilité de son projet, face à deux dirigeants de premier plan du football ivoirien. Sory Diabaté est vice-président de la FIF depuis le début des années 2000. Idriss Diallo, lui, a travaillé aux côtés de Jacques Anouma, le président de la FIF de 2002 à 2011.
Pour notre interlocuteur, l’ancien de Chelsea avec les titres (Ligue des champions en 2012, trois fois champion d'Angleterre, quatre fois vainqueur de la Coupe d'Angleterre, deux fois vainqueur de la Coupe de la Ligue et du Community Shield) a des arguments à faire valoir devant ses compatriotes ivoiriens.
« Drogba n’est pas n’importe qui dans le football Mondiale et je ne parle même pas de football africain. Maintenant les anciens internationaux ils n’ont qu’une seule voix. Et Drogba également a proposé de choses claires : 150 000 millions Franc Cfa la Ligue 1 et 100 000 millions et plus pour la Ligue 2. Ça peut changer les choses. Car, imaginez au Sénégal quand on arrivait a donné à chaque club de Ligue 150 millions Franc Cfa, ça veut dire que le budget de l’année est réglé. Maintenant est ce que les gens vont voter pour lui…Ça je ne saurais le dire", soutient le journaliste au bout du fil.
Salif Diallo poursuit que l’ex-attaquant des Eléphants a aussi des soutiens. « Aujourd'hui, Didier n’est pas favori, c’est clair, c’est un outsider. Mais il y a des gens qui sont derrière Didier Drogba. Par exemple, Assalfo du groupe "Magic Système ". Et qui parle de Assalfo sait qu’il est un proche du président ivoirien. Autre chose, ajoute le journaliste, il y’a d’autres présidents de clubs dont on ne sait pas encore la décision. Mais on peut avoir une jonction entre Didier Drogba et Ibrissa Diallo. Sory Diabaté au deuxième tour et éventuellement ils vont faire bloc pour le battre. On ne sait jamais. C’est une élection.
Comparé aux autres candidats, Didier Drogba a un autre avantage. « Il a aujourd’hui été très prodigieux. il a le moyen de sa politique et propose un programme qui peut changer la donne contrairement aux autres candidats ivoriens. En plus canal (la chaîne cryptée française) verse de l’argent aux clubs ivoiriens, pas seulement pour gagner sur le plan local, mais sur le continent. Ça fait penser des choses », conclut le journaliste.
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