L'ancien Premier ministre du Sénégal Abdoul Mbaye soutient que l'histoire doit rendre hommage à Habré, emporté ce mardi par la Covid-19, à Dakar.
"L’Histoire devra lui (Habré) rendre justice, pour sa famille, pour son peuple et pour l’ensemble de la jeunesse africaine ; cette jeunesse ayant plus que jamais besoin de grandes figures pour prendre conscience du rôle essentiel à accorder à la dignité, à l’amour de sa patrie, comme condition d’émergence de notre Continent", a t-il indiqué avant présenté ses condoléances à la famille du défunt.
Selon Abdoul Mbaye qui a publié une note sur sa page Facebook " Notre Continent vient de perdre l’unique chef de guerre africain vivant ayant libéré son pays d’une invasion étrangère. Il était intransigeant à l’égard de tout ce qui pouvait flétrir sa dignité et celle de son peuple. L’indépendance et la liberté n’étaient pas de vains mots pour lui. ll lui était impossible d’accepter les leçons venues de l’ancienne puissance coloniale (La Beaule). Chef de guerre, il ne sera sans doute pas exempt de certains faits de guerre. Mais devenu Chef d’état, nul ne peut lui reprocher d’avoir tué ou fait tuer un opposant alors que plusieurs de ses collaborateurs seront massacrés après son départ du pouvoir. En guerre avec la Lybie, les prisonniers tchadiens pris par la Libye ne seront jamais rendus. Il fera par contre libérer les prisonniers libyens au Tchad juste avant de quitter le pouvoir craignant qu’ils puissent être rendus à la Lybie avec risque d’y être exécutés comme possible monnaie d’échange".
Malheureusement regrette t-il, " Habré devant quitter le Cameroun, sa première destination après avoir perdu le pouvoir, il choisit le Sénégal parmi les pays qui lui offraient l’asile. Son pays d’accueil trahira le caractère sacré de l’asile. Après avoir été jugé par un tribunal africain d’exception, il est donc mort en prison, atteint de Covid-19 malgré les incessantes alertes de sa dévouée épouse."
"L’Histoire devra lui (Habré) rendre justice, pour sa famille, pour son peuple et pour l’ensemble de la jeunesse africaine ; cette jeunesse ayant plus que jamais besoin de grandes figures pour prendre conscience du rôle essentiel à accorder à la dignité, à l’amour de sa patrie, comme condition d’émergence de notre Continent", a t-il indiqué avant présenté ses condoléances à la famille du défunt.
Selon Abdoul Mbaye qui a publié une note sur sa page Facebook " Notre Continent vient de perdre l’unique chef de guerre africain vivant ayant libéré son pays d’une invasion étrangère. Il était intransigeant à l’égard de tout ce qui pouvait flétrir sa dignité et celle de son peuple. L’indépendance et la liberté n’étaient pas de vains mots pour lui. ll lui était impossible d’accepter les leçons venues de l’ancienne puissance coloniale (La Beaule). Chef de guerre, il ne sera sans doute pas exempt de certains faits de guerre. Mais devenu Chef d’état, nul ne peut lui reprocher d’avoir tué ou fait tuer un opposant alors que plusieurs de ses collaborateurs seront massacrés après son départ du pouvoir. En guerre avec la Lybie, les prisonniers tchadiens pris par la Libye ne seront jamais rendus. Il fera par contre libérer les prisonniers libyens au Tchad juste avant de quitter le pouvoir craignant qu’ils puissent être rendus à la Lybie avec risque d’y être exécutés comme possible monnaie d’échange".
Malheureusement regrette t-il, " Habré devant quitter le Cameroun, sa première destination après avoir perdu le pouvoir, il choisit le Sénégal parmi les pays qui lui offraient l’asile. Son pays d’accueil trahira le caractère sacré de l’asile. Après avoir été jugé par un tribunal africain d’exception, il est donc mort en prison, atteint de Covid-19 malgré les incessantes alertes de sa dévouée épouse."
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