C’est le premier procès contre un membre de la famille de l’ancien président qui a régné en maître sur ce pays pendant 38 ans. Un fils d’Eduardo Dos Santos jugé par le Tribunal suprême de la capitale angolaise, l’image est inédite. À ses côtés dans le box des accusés, trois complices présumés parmi lesquels l’ex-gouverneur de la banque centrale du pays, Valter Felipe da Silva.
La justice leur reproche d’avoir, lorsqu’ils étaient aux affaires, transféré illégalement 500 millions de dollars depuis la banque centrale vers le compte londonien d’une agence du Crédit suisse dans le cadre d’une vaste opération de fraude qui aurait permis de détourner jusqu’à 1,5 milliard de dollars, selon le parquet général.
L'acte d'accusation lu lundi à l'audience les soupçonne d'avoir voulu « s'enrichir personnellement avec l'argent de l'État ». Et explique que cette tentative d'escroquerie aurait été maquillée en un plan qui devait permettre à l'Angola de bénéficier de 35 milliards de dollars de financements.
Fait marquant de cette première audience, l’avocat de l’ex-gouverneur de la banque centrale a créé la surprise en demandant à ce que l’ex-président Jose Eduardo dos Santos soit auditionné comme témoin au cours de ce procès. En expliquant que son client avait agi « par obéissance à sa hiérarchie ». Le juge qui préside les débats ne s'est pas encore prononcé sur cette requête.
L’ex-gouverneur de la banque centrale et Filomeno dos Santos avaient été nommés à leurs postes par l’ex-président puis limogés par le nouveau Joao Lourenço, qui, depuis sa prise de fonction, a évincé la plupart des proches de son prédécesseur placés à la tête des institutions financières et de grandes entreprises du pays, au nom de la lutte contre la corruption.
Symbole de ce nettoyage, la demi-sœur de José Filomeno dos Santos, Isabel, a été évincée en novembre 2017 du poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol. Présentée comme la femme la plus riche d'Afrique, elle fait elle aussi l'objet d'une enquête pour détournement de fonds.
La justice leur reproche d’avoir, lorsqu’ils étaient aux affaires, transféré illégalement 500 millions de dollars depuis la banque centrale vers le compte londonien d’une agence du Crédit suisse dans le cadre d’une vaste opération de fraude qui aurait permis de détourner jusqu’à 1,5 milliard de dollars, selon le parquet général.
L'acte d'accusation lu lundi à l'audience les soupçonne d'avoir voulu « s'enrichir personnellement avec l'argent de l'État ». Et explique que cette tentative d'escroquerie aurait été maquillée en un plan qui devait permettre à l'Angola de bénéficier de 35 milliards de dollars de financements.
Fait marquant de cette première audience, l’avocat de l’ex-gouverneur de la banque centrale a créé la surprise en demandant à ce que l’ex-président Jose Eduardo dos Santos soit auditionné comme témoin au cours de ce procès. En expliquant que son client avait agi « par obéissance à sa hiérarchie ». Le juge qui préside les débats ne s'est pas encore prononcé sur cette requête.
L’ex-gouverneur de la banque centrale et Filomeno dos Santos avaient été nommés à leurs postes par l’ex-président puis limogés par le nouveau Joao Lourenço, qui, depuis sa prise de fonction, a évincé la plupart des proches de son prédécesseur placés à la tête des institutions financières et de grandes entreprises du pays, au nom de la lutte contre la corruption.
Symbole de ce nettoyage, la demi-sœur de José Filomeno dos Santos, Isabel, a été évincée en novembre 2017 du poste de PDG de la compagnie pétrolière nationale, la Sonangol. Présentée comme la femme la plus riche d'Afrique, elle fait elle aussi l'objet d'une enquête pour détournement de fonds.
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