Le maire du Havre, Luc Lemonnier (ex-LR), a annoncé ce jeudi sa démission pour «protéger sa famille» sur fond de polémique liée à la diffusion de photos de lui nu par une femme qui se dit victime de l'édile. «J'ai décidé de présenter ma démission de mes fonctions et mandats à la ville du Havre et à la communauté urbaine. Cette décision, mûrement réfléchie, s'est imposée à moi en raison de la nécessité de protéger ma famille et mes proches», a annoncé le maire dans un communiqué.
Luc Lemonnier, 50 ans et père de quatre enfants, avait remplacé en mai 2017 l'actuel premier ministre Edouard Philippe, dont il est proche, à la tête de la ville portuaire de plus de 170.000 habitants. En juin 2018, il avait déposé plainte pour diffamation et diffusion de photos de lui nu à des conseillers municipaux ainsi qu'à Edouard Philippe. Selon son avocat, Me Christian Saint-Palais, cette plainte a été classée sans suite et la personne à l'origine des faits a écopé d'un rappel à la loi.
«Des conseillers municipaux ont été destinataires d'une photo du maire nu accompagné d'un texte qui prêtait au maire des comportements qu'il dément», a expliqué Me Saint-Palais. Le parquet du Havre s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire.
La quadragénaire avait reçu, en 2011, quatre clichés pornographiques de l'élu sur son téléphone, assure France Inter. Ce dernier lui aurait indiqué qu'il était «ouvert pour toutes propositions». Luc Lemonnier était alors déjà élu dans la majorité municipale d'Édouard Philippe. Les témoignages de trois autres femmes accompagnent celui-ci. Toutes indiquent avoir reçu des clichés de lui nu, et l'affaire s'étendrait à une dizaine de femmes.
Luc Lemonnier s'est dit «choqué et blessé par cette interview».
«La présentation qui en est faite ne correspond pas à la réalité des faits. Les mots utilisés l'ont blessé et choqué», avait réagi Me Saint-Palais. Dans un communiqué mercredi, le maire avait démenti «catégoriquement les comportements qui lui sont prêtés». «Les échanges de messages auxquels il a pu participer sont intervenus dans le cadre de communications virtuelles exclusives de toute contrainte et entre adultes consentants», assurait-il.
Luc Lemonnier, 50 ans et père de quatre enfants, avait remplacé en mai 2017 l'actuel premier ministre Edouard Philippe, dont il est proche, à la tête de la ville portuaire de plus de 170.000 habitants. En juin 2018, il avait déposé plainte pour diffamation et diffusion de photos de lui nu à des conseillers municipaux ainsi qu'à Edouard Philippe. Selon son avocat, Me Christian Saint-Palais, cette plainte a été classée sans suite et la personne à l'origine des faits a écopé d'un rappel à la loi.
«Des conseillers municipaux ont été destinataires d'une photo du maire nu accompagné d'un texte qui prêtait au maire des comportements qu'il dément», a expliqué Me Saint-Palais. Le parquet du Havre s'est refusé à tout commentaire sur cette affaire.
«J'avais l'impression d'être seule»
Interrogée mardi par France Bleu Normandie, la femme qui avait envoyé ces photos a assuré avoir voulu, par son geste, dénoncer les clichés envoyés par le maire lui-même deux années auparavant. «J'avais l'impression d'être seule, que personne ne voulait m'entendre et pour moi, ça a été un viol en fait», a-t-elle affirmé au micro de la radio, souhaitant garder l'anonymat. «Ça a été compliqué, j'ai fait une tentative de suicide. Je suis mariée depuis plus de 20 ans, j'ai des enfants, je suis épanouie dans ma vie de couple, je n'étais pas du tout dans un jeu de séduction», explique-t-elle, ajoutant avoir voulu porter plainte mais que cela avait été «compliqué».La quadragénaire avait reçu, en 2011, quatre clichés pornographiques de l'élu sur son téléphone, assure France Inter. Ce dernier lui aurait indiqué qu'il était «ouvert pour toutes propositions». Luc Lemonnier était alors déjà élu dans la majorité municipale d'Édouard Philippe. Les témoignages de trois autres femmes accompagnent celui-ci. Toutes indiquent avoir reçu des clichés de lui nu, et l'affaire s'étendrait à une dizaine de femmes.
Luc Lemonnier s'est dit «choqué et blessé par cette interview».
«La présentation qui en est faite ne correspond pas à la réalité des faits. Les mots utilisés l'ont blessé et choqué», avait réagi Me Saint-Palais. Dans un communiqué mercredi, le maire avait démenti «catégoriquement les comportements qui lui sont prêtés». «Les échanges de messages auxquels il a pu participer sont intervenus dans le cadre de communications virtuelles exclusives de toute contrainte et entre adultes consentants», assurait-il.
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