L'euro continue de chuter face au dollar. Vers 11h30, la monnaie américaine gagnait 1,12% à 1,0305 dollar pour un euro. "Les craintes croissantes d'une récession font baisser l'euro, tandis que le dollar s'envole", commente Fiona Cincotta, analyste de City Index. Les cambistes font le pari que la Fed va continuer à relever ses taux d'intérêt de manière agressive pour maîtriser l'inflation, dit-elle. "Les données PMI publiées (ce mardi) en Europe ont mis en évidence le risque de ralentissement de la croissance à la fin du deuxième trimestre", poursuit-elle.
En outre, la croissance de l'activité économique en zone euro a fortement ralenti en juin dans le secteur privé, au plus bas depuis 16 mois, selon un indice, calculé sur la base de sondages d'entreprises et publié par l'agence S&P Global. En zone euro, "la récession semble inévitable" pour Neil Wilson, analyste pour Markets.com.
"L'euro est dans une situation désespérée" et "à moins que la BCE ne se ressaisisse, la parité pourrait bientôt être atteinte", dit-il. La crise énergétique pèse aussi sur la monnaie unique". Les fortes hausses des prix du gaz et de l'électricité font courir un risque important que l'économie de l'UE entre en récession plus tôt que prévu", affirme Trevor Sikorski, analyste chez Energy Aspects, dans un rapport.
Il y a un risque à la fois de "pénuries d'énergie" et que les ménages, avec un pouvoir d'achat amputé par les tarifs d'énergie, réduisent leur demande, affirme Guillaume Dejean, analyste chez Western Union.
Depuis le début de l'année, le prix du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, a grimpé de près de 150%, atteignant 176,01 euros le mégawattheure mardi. Avant l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, il évoluait bien en dessous des 100 euros le mégawattheure.
En outre, la croissance de l'activité économique en zone euro a fortement ralenti en juin dans le secteur privé, au plus bas depuis 16 mois, selon un indice, calculé sur la base de sondages d'entreprises et publié par l'agence S&P Global. En zone euro, "la récession semble inévitable" pour Neil Wilson, analyste pour Markets.com.
"L'euro est dans une situation désespérée" et "à moins que la BCE ne se ressaisisse, la parité pourrait bientôt être atteinte", dit-il. La crise énergétique pèse aussi sur la monnaie unique". Les fortes hausses des prix du gaz et de l'électricité font courir un risque important que l'économie de l'UE entre en récession plus tôt que prévu", affirme Trevor Sikorski, analyste chez Energy Aspects, dans un rapport.
Il y a un risque à la fois de "pénuries d'énergie" et que les ménages, avec un pouvoir d'achat amputé par les tarifs d'énergie, réduisent leur demande, affirme Guillaume Dejean, analyste chez Western Union.
Depuis le début de l'année, le prix du TTF néerlandais, référence du gaz naturel en Europe, a grimpé de près de 150%, atteignant 176,01 euros le mégawattheure mardi. Avant l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, il évoluait bien en dessous des 100 euros le mégawattheure.
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