Les négociations porteront également sur la restauration des services sociaux de base dans le nord et l'état de mise en œuvre de l'accord préliminaire de paix signé le 18 juin à Ouagadougou.
La rencontre de ce jeudi est la troisième du genre après celle des 13-14 février qui avait permis de relancer un processus de paix en suspens depuis fin 2013.
La deuxième rencontre avait quant à elle, abouti à l'adoption d'un plan de travail sur le mode opératoire du cantonnement des groupes armés.
Ce cantonnement devrait constituer la première étape d'un processus de Désarmement, Démobilisation et de Réinsertion socioéconomique (DDR) auquel auraient souscrit les groupes armés.
Le conseil de sécurité des Nations Unies avait exhorté les autorités de Bamako et les rebelles à l'organisation dans les plus brefs délais, d'un dialogue inclusif dans le pays.
Ce dialogue inclusif soutenu par la communauté internationale, est consigné dans l'accord préliminaire de paix que les deux parties, gouvernement et groupes rebelles, ont conclu le 18 juin à Ouagadougou au Burkina Faso.
Samedi, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a réitéré son engagement à appliquer les termes de cet accord, soulignant qu'il ne l'avait pas lui-même signé mais qu'il l'endossait au nom de la continuité de l'Etat.
Source : BBC Afrique
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