Pas de répit pour les déplacés de Bosso. L'attaque du camp de déplacés de Nguagam est intervenue après le passage dans ce camp, situé entre Bosso et Diffa, d’une délégation ministérielle emmenée par Mohamed Bazoum, ministre nigérien de l'Intérieur.
« Ce que l’on peut dire certainement, c’est que la situation est imprévisible. Il y avait une délégation dans ce site et quelques heures après, la délégation de haut niveau a quitté le site et le poste de gendarmerie, qui se trouvait à côté, a été attaqué », a déclaré, à RFI, Karl Steinacker, représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Niger
L'attaque a fait au moins sept morts, sept gendarmes qui ont été inhumés vendredi. La ville de Bosso avait déjà été la cible d’une attaque sanglante de Boko Haram, il y a deux semaines, qui avait fait 24 morts dans les rangs des soldats nigériens.
Cette attaque avait également poussé 50 000 habitants à fuir le secteur pour gagner des camps de réfugiés mais ces camps sont également ciblés dans une région où une personne sur trois est déplacée.
« Tout le monde sait que dans le bassin du lac Tchad, il y a de graves problèmes de sécurité. On sait que Boko Haram est de l’autre côté de la frontière, côté Nigeria, parce que l’armée nigériane n’est pas encore arrivée au bord du fleuve Komadougou pour reprendre les positions qu’ils ont quittées, il y a presque deux ans. Aujourd’hui, on peut dire qu’une personne sur trois, dans la région de Diffa, est déplacée. C’est un drame ! C’est un drame qui se passe là-bas. Il manque de tout : abris, accès à la santé, tout ! », souligne Karl Steinacker.
Depuis l'attaque du début du mois, à Bosso, la situation est dramatique dans la région. Quelque 50 000 civils ont fui les violences et se retrouvent sur les routes ou dans des camps de fortune.
Joint par RFI, Elmou Nzer Ag Jiddou, chef de mission au Niger pour Médecins sans frontières (MSF), confirme que Boko Haram attaque également les camps de déplacés, notamment pour prendre des vivres et s’approvisionner. Ils attaquent avec des machettes et pillent certaines familles.
Elmou Nzer Ag Jiddou souligne également les difficultés, pour l’organisation, de travailler dans ces conditions, ainsi que l’insécurité permanente dans laquelle vivent les populations, obligées à tout moment de fuir les lieux.
Source: Rfi.fr
« Ce que l’on peut dire certainement, c’est que la situation est imprévisible. Il y avait une délégation dans ce site et quelques heures après, la délégation de haut niveau a quitté le site et le poste de gendarmerie, qui se trouvait à côté, a été attaqué », a déclaré, à RFI, Karl Steinacker, représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Niger
L'attaque a fait au moins sept morts, sept gendarmes qui ont été inhumés vendredi. La ville de Bosso avait déjà été la cible d’une attaque sanglante de Boko Haram, il y a deux semaines, qui avait fait 24 morts dans les rangs des soldats nigériens.
Cette attaque avait également poussé 50 000 habitants à fuir le secteur pour gagner des camps de réfugiés mais ces camps sont également ciblés dans une région où une personne sur trois est déplacée.
« Tout le monde sait que dans le bassin du lac Tchad, il y a de graves problèmes de sécurité. On sait que Boko Haram est de l’autre côté de la frontière, côté Nigeria, parce que l’armée nigériane n’est pas encore arrivée au bord du fleuve Komadougou pour reprendre les positions qu’ils ont quittées, il y a presque deux ans. Aujourd’hui, on peut dire qu’une personne sur trois, dans la région de Diffa, est déplacée. C’est un drame ! C’est un drame qui se passe là-bas. Il manque de tout : abris, accès à la santé, tout ! », souligne Karl Steinacker.
Depuis l'attaque du début du mois, à Bosso, la situation est dramatique dans la région. Quelque 50 000 civils ont fui les violences et se retrouvent sur les routes ou dans des camps de fortune.
Joint par RFI, Elmou Nzer Ag Jiddou, chef de mission au Niger pour Médecins sans frontières (MSF), confirme que Boko Haram attaque également les camps de déplacés, notamment pour prendre des vivres et s’approvisionner. Ils attaquent avec des machettes et pillent certaines familles.
Elmou Nzer Ag Jiddou souligne également les difficultés, pour l’organisation, de travailler dans ces conditions, ainsi que l’insécurité permanente dans laquelle vivent les populations, obligées à tout moment de fuir les lieux.
Source: Rfi.fr
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