Les deux ministres limogés le 14 février sont sanctionnés pour leur gestion de la police, Ahmat Bachir comme ministre de l’Intérieur et son collègue Bachar Ali Souleymane en tant qu’ancien directeur général de la police.
Les deux membres du gouvernement ont dû passer comme tous les policiers devant la commission de contrôle des effectifs de la police. Ils devaient eux-mêmes justifier leur présence au sein de ce corps, les grades qui leurs sont attribués. Ont-ils réussi? On ne le sait pas encore.
Ce qu’on sait par contre, c’est qu’il y a eu, pendant qu’ils géraient la police, plusieurs recrutements illégaux. Selon plusieurs sources au sein de la commission, on a pu retrouver, des mineurs avec des grades de lieutenants de police, des commerçants ou encore des ménagères émargeant comme officiers de police.
Après avoir contrôlé seulement un tiers des effectifs, les membres de la commission disent avoir découvert de très graves irrégularités. Mais les deux ministres sont-ils les seuls responsables de cette situation? Pas sûr, répondent nos sources.
Il reste encore au moins vingt jours de travail et deux tiers des effectifs à contrôler. On n’en a donc pas fini avec les révélations et d’autres têtes vont sûrement tomber, indique un policier de haut rang.
Les deux membres du gouvernement ont dû passer comme tous les policiers devant la commission de contrôle des effectifs de la police. Ils devaient eux-mêmes justifier leur présence au sein de ce corps, les grades qui leurs sont attribués. Ont-ils réussi? On ne le sait pas encore.
Ce qu’on sait par contre, c’est qu’il y a eu, pendant qu’ils géraient la police, plusieurs recrutements illégaux. Selon plusieurs sources au sein de la commission, on a pu retrouver, des mineurs avec des grades de lieutenants de police, des commerçants ou encore des ménagères émargeant comme officiers de police.
Après avoir contrôlé seulement un tiers des effectifs, les membres de la commission disent avoir découvert de très graves irrégularités. Mais les deux ministres sont-ils les seuls responsables de cette situation? Pas sûr, répondent nos sources.
Il reste encore au moins vingt jours de travail et deux tiers des effectifs à contrôler. On n’en a donc pas fini avec les révélations et d’autres têtes vont sûrement tomber, indique un policier de haut rang.
La police accusée de tous les maux C'est une situation aussi étonnante qu'inédite que vit le Tchad. La police nationale est suspendue depuis le 2 février sur tout le territoire. Et désormais les deux ministres en charge de la Sécurité et de l'Aministration territoriale sont à la porte. Le président Déby n'a pas fait dans la demi-mesure pour calmer la colère grandissante des habitants de N'djamena contre une police accusée de tous les maux, racket et corruption. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase, c'est cet incident survenu début février quand les parents d'une victime sont allés sortir du commissariat un assassin présumé pour se faire justice eux même, au vu et au su des policiers. Le président a d'abord sanctionné les responsables de la police avant de suspendre tout bonnement le corps dans sa totalité. Ce sont désormais les gendarmes et les militaires qui assurent la sécurité publique à N'djamena. La présidence, par voie de communiqué, s'est même félicitée de ce que le nombre d'accidents routiers ait diminué depuis la suspension des policiers, le 2 février. Mais manifestement, c'est une réorganisation de fond en comble que prépare le président Déby. Outre les limogeages des ministres en charge de la police, le Premier ministre a accéléré le travail d'une commission chargée de contrôler les effectifs de police. Chaque agent passera devant cette commission pour justifier notamment des conditions de son recrutement. Dépêche RFI |
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