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Boko Haram, un problème africain pour plusieurs dirigeants du continent

Le sommet qui s'ouvre, ce samedi 17 mai, à Paris sur la sécurité en Afrique, singulièrement au Nigeria, ne laisse pas indifférents les dirigeants africains qui ne seront pas de la partie. Une dizaine de pays regroupés au sein du Comité de l'Union africaine sur la réforme de des Nations unies ont condamné l'enlèvement de 200 filles au Nigeria, et ont estimé que la solution est d'abord africaine.



Les dirigeants africains venus prendre part à la première réunion formelle du comité de l’Union africaine sous la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU ont saisi l’occasion pour dénoncer à la presse l’enlèvement de 200 lycéennes nigérianes par la secte Boko Haram.

« Nous condamnons et nous réclamons la libération immédiate et sans conditions de ces filles parce qu’elles ont leur place dans leur famille, a déclaré Mankeur Ndiaye, ministre sénégalais des Affaires étrangères. Le continent veut s’organiser. Il y a des réunions de concertation qui sont en train de se mener, L’Afrique doit rapidement se mobiliser et réagir par rapport à ce qui se passe au Nigeria ».

De son côté, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou-Nguesso, dont le pays a abrité la réunion, a estimé que la solution au problème posé par Boko Haram doit être trouvée d’abord en Afrique : « Il faut que l’Afrique elle-même prenne une position ferme, par exemple sur cette question de Boko Haram et l’enlèvement de plus de 200 jeunes filles au Nigeria. Le moment est venu pour que l’Afrique prenne d’abord elle-même une position ferme ».

Des responsables africains pourraient se pencher encore sur le cas Boko Haram lors du prochain sommet de l’Union africaine, prévu fin juin à Malabo en Guinée équatoriale.

Source : Rfi.fr
 



Samedi 17 Mai 2014 - 09:08


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