Depuis les déclarations officielles du Premier ministre malaisien, pour qui il ne fait aucun doute que le vol MH370 a été dévié délibérément de sa trajectoire, deux pistes sont privilégiées par les enquêteurs.
Tout d’abord, il pourrait s’agir d’un détournement dont on ne connaîtra pas l’issue tant qu’on n’aura pas retrouvé de trace physique de l’appareil ou reçu de revendication. Il pourrait aussi s’agir d’une opération suicide, et plus particulièrement menée par l’un des membres du pilotage.
La thèse de l’accident leur paraît moins crédible, car le transpondeur a été débranché 12 minutes après que l’appareil ait disparu des radars au-dessus de la mer de Chine, et non en même temps.
Rien ne permet pour l’instant d’affirmer que le pilote ou le copilote sont impliqués. Mais leur personnalité et leurs relations sont passées au crible, et ce samedi après-midi, leurs domiciles ont été perquisitionnés, sans que l’on soit sûr que la police ait saisi le simulateur de vol que le pilote s’était construit.
Le Premier ministre malaisien s’est exprimé ce samedi lors d’une conférence de presse. « Nous pouvons affirmer, avec un haut degré, de certitude, que les systèmes de communication et de transmission de l’avion ont été désactivés. Ces mouvements sont donc cohérents avec une action délibérée de quelqu’un à l’intérieur de l’avion », a déclaré Najib Razak.
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