Le sommet a démarré, ce lundi matin, avec l’ouverture du forum sur l’accord de libre-échange, l'AGOA, qui arrive à échéance en 2015. Pour la ministre des Finances du Nigeria, Ngozi Okonjo-Iweala, interrogée par RFI, « les délégations africaines veulent à tout prix qu’il soit reconduit ».
Ce lundi, les délégations ont navigué chacune de leur côté. Qui au département du Commerce américain, qui à la rencontre de la presse - Jacob Zuma, président sud-africain, devait être dans la soirée au Nation Press Club-, qui à des rencontres organisées par des multinationales américaines.
General Electric a ouvert le bal des contrats, avec l’annonce de transactions qui portent sur deux milliards de dollars en Afrique, d’ici à 2018. Cependant, pour les Africains, les investisseurs américains sont encore trop timorés. « La liste des conditions qu’ils posent est plus longue que celle des Européens et des Chinois », a déploré le président du Ghana, John Dramani Mahama, qui a également déclaré que « si la situation est instable en Somalie, cela ne veut pas dire que l’insécurité prévaut sur le reste du continent. L’Afrique, ce n’est pas qu’un seul pays ».
En attendant, le virus Ebola s’est invité au sommet et sera abordé lors de réunions en marge et au cours de la conférence sur la santé. « Des annonces seront faites », a indiqué le patron de la Banque mondiale, Jim Yong Kim.
Toujours à propos de ce sommet Etats-Unis / Afrique, le régime de Khartoum a protesté, ce lundi, contre le refus américain d'inviter le président soudanais Omar el-Béchir, pour cause notamment de poursuites par la Cour pénale internationale (CPI). Le chef de la diplomatie soudanaise, Ali Ahmed Karti, estime anormal « que l'Afrique accepte d'aller à cette réunion alors que l'un de ses membres clés n'a pas été invité ».
Source : Rfi.fr
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