Même si le journaliste consultant, Adama Gaye n’est pas contre l’intervention des chefs religieux dans le dialogue politique, il leur demande, néanmoins, d’intervenir, en amont. «Je considère qu’autant les chefs religieux doivent intervenir, autant leur intervention aurait été beaucoup plus pertinente si elle arrivait, dans des situations souvent plus graves, plus sérieuses, dans lesquelles les deniers publics sont spoliés, les normes ne sont pas respectées » conseille M. Gaye qui ajoute que «dans ce cas d’espèce, les autorités religieuse doivent prendre une position courageuse».
Pour lui, «cette deuxième partie de l’alternative de la médiation fait défaut ». Toutefois, il souhaite qu'elle cette aboutisse. « J’espère que puisque l’opposition et le pouvoir avaient des difficultés à s’entendre, que cette médiation puisse aider» formule-t-il à l'émission Remue-ménage de la Rfm. Puisqu’il estime «qu’il est évident que les chefs religieux ayant un rôle de ressorts sociaux, étant des ressources morales, ont le droit et le devoir d’intervenir quand des situations comme celles que nous vivons, dans un contexte de crise, de crispation, l’exigent».
Pour autant, le journaliste chercheur prévient. «Il ne faudrait, cependant, pas que cette médiation se fasse sur le dos du peuple. Et que ce soit des larrons en foire qui se retrouvent avec l’assentiment des chefs religieux qui, eux aussi trouvent leur compte dans ce type de dialogue qu’ils aident à mettre en place».
Le journaliste-consultant est, par ailleurs, revenu sur le comportement des hommes politiques qui font recours à ces chefs religieux.
«Il y a, par ailleurs, que les forces politiques ont trop tendance à se tourner vers ces forces sociales religieuses en particulier » a dit- M. Gaye. Ce qui constitue un risque selon. « C’est une manière d’amplifier un phénomène qui, me semble-t-il constitue un risque, celui d’une théocratie au Sénégal. Parce que le phénomène religieux prend une ampleur extraordinaire dans ce pays» croit-il.
Pour M. Gaye, « en ce 21e siècle, on ne peut pas amener ces questions autour principalement des chefs religieux surtout quand elles n’ont pas été audacieuses en prenant position». « Elles (autorités religieuses) auraient été plus crédibles si elles avaient condamné quand il fallait le faire sur les détournement de deniers public» tranche-t-il.
«Or, malheureusement, on a tendance à voir ces chefs religieux devenir des lieux de refuge sur ce qui ont détourné de l’argent. Tout cela rend flou leur autorité morale car sur les véritables questions, on a comme l’impression que les autorités religieuses sont silencieuses» constate-t-il pour se désoler .
Pour lui, «cette deuxième partie de l’alternative de la médiation fait défaut ». Toutefois, il souhaite qu'elle cette aboutisse. « J’espère que puisque l’opposition et le pouvoir avaient des difficultés à s’entendre, que cette médiation puisse aider» formule-t-il à l'émission Remue-ménage de la Rfm. Puisqu’il estime «qu’il est évident que les chefs religieux ayant un rôle de ressorts sociaux, étant des ressources morales, ont le droit et le devoir d’intervenir quand des situations comme celles que nous vivons, dans un contexte de crise, de crispation, l’exigent».
Pour autant, le journaliste chercheur prévient. «Il ne faudrait, cependant, pas que cette médiation se fasse sur le dos du peuple. Et que ce soit des larrons en foire qui se retrouvent avec l’assentiment des chefs religieux qui, eux aussi trouvent leur compte dans ce type de dialogue qu’ils aident à mettre en place».
Le journaliste-consultant est, par ailleurs, revenu sur le comportement des hommes politiques qui font recours à ces chefs religieux.
«Il y a, par ailleurs, que les forces politiques ont trop tendance à se tourner vers ces forces sociales religieuses en particulier » a dit- M. Gaye. Ce qui constitue un risque selon. « C’est une manière d’amplifier un phénomène qui, me semble-t-il constitue un risque, celui d’une théocratie au Sénégal. Parce que le phénomène religieux prend une ampleur extraordinaire dans ce pays» croit-il.
Pour M. Gaye, « en ce 21e siècle, on ne peut pas amener ces questions autour principalement des chefs religieux surtout quand elles n’ont pas été audacieuses en prenant position». « Elles (autorités religieuses) auraient été plus crédibles si elles avaient condamné quand il fallait le faire sur les détournement de deniers public» tranche-t-il.
«Or, malheureusement, on a tendance à voir ces chefs religieux devenir des lieux de refuge sur ce qui ont détourné de l’argent. Tout cela rend flou leur autorité morale car sur les véritables questions, on a comme l’impression que les autorités religieuses sont silencieuses» constate-t-il pour se désoler .
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