A la faveur de cette loi sur la parité, les femmes sénégalaises occupent aujourd’hui presque la moitié des sièges à l’issue des résultats des élections législatives du 31 juillet 2022. Elles sont 76 femmes contre 89 hommes sur les 165 députés, soit la plus forte proportion de tous les pays de la région. D'ailleurs, le pays se positionne en politique premier en Afrique de l’Ouest, et au deuxième rang derrière le Rwanda en Afrique.
« (...) le Sénégal se classe premier en Afrique de l’Ouest, et au deuxième rang derrière le Rwanda en Afrique. Il est au 18e rang dans le monde pour la parité entre hommes et femmes au Parlement, devant la Suisse, la France, la Grande Bretagne et les États-Unis, selon l’Union interparlementaire», affirme Amadou Mame Diop, dans les colonnes du journal Walfadjri.
Le président de l’Assemblée nationale qui recevait hier-lundi, Nathalie Roy, présidente de l’Assemblée nationale du Québec, rappelle également que le Sénégal a déjà eu deux femmes au poste de Premier ministre. Parallèlement, poursuit-il, des femmes ont été candidates au poste de président de la République.
Mais, malheureusement, selon lui, jusqu’à maintenant, aucun grand parti, en mesure de gagner les élections, n’a investi une femme.
Toutefois, il souligne que le Sénégal a réalisé des progrès considérables en termes de participation des femmes à la vie politique si l’on se réfère à ses 22 % de députés femmes siégeant à l’Assemblée nationale lors de la législature de 2007- 2012. «Au Sénégal des efforts non négligeables ont été faits pour élargir la place des femmes dans le landerneau politique.
L’un des jalons marquants est la loi instituant la parité hommes femmes, qui a permis un accroissement substantiel de la représentation des femmes dans les institutions électives et semi-électives», dit-il.
Cette loi prévoit une représentation équitable en imposant comme conditions de recevabilité des listes, le respect de la parité par les partis politiques, coalitions de partis ou candidatures indépendantes, suivant une répartition alternée des sexes des candidats.
Le président de l’Assemblée nationale indique que cela n’a pas toujours été le cas, à cause notamment des pesanteurs sociologiques qui freinent à la fois.
L’engagement politique des femmes et leur possibilité d’être élues et d’accéder aux instances décisionnelles. Il y a également les contraintes socio-économiques comme la pauvreté, en particulier féminine, l’analphabétisme des femmes, leurs responsabilités sociales, entre autres et le manque de formation des femmes. Amadou Mame Diop cite aussi les inégalités qui structurent les relations de genre dans tous les domaines, y compris les lieux d’exercice du pouvoir, et qui freinent la jouissance effective, par les femmes, de leurs droits en tant que citoyennes.
« (...) le Sénégal se classe premier en Afrique de l’Ouest, et au deuxième rang derrière le Rwanda en Afrique. Il est au 18e rang dans le monde pour la parité entre hommes et femmes au Parlement, devant la Suisse, la France, la Grande Bretagne et les États-Unis, selon l’Union interparlementaire», affirme Amadou Mame Diop, dans les colonnes du journal Walfadjri.
Le président de l’Assemblée nationale qui recevait hier-lundi, Nathalie Roy, présidente de l’Assemblée nationale du Québec, rappelle également que le Sénégal a déjà eu deux femmes au poste de Premier ministre. Parallèlement, poursuit-il, des femmes ont été candidates au poste de président de la République.
Mais, malheureusement, selon lui, jusqu’à maintenant, aucun grand parti, en mesure de gagner les élections, n’a investi une femme.
Toutefois, il souligne que le Sénégal a réalisé des progrès considérables en termes de participation des femmes à la vie politique si l’on se réfère à ses 22 % de députés femmes siégeant à l’Assemblée nationale lors de la législature de 2007- 2012. «Au Sénégal des efforts non négligeables ont été faits pour élargir la place des femmes dans le landerneau politique.
L’un des jalons marquants est la loi instituant la parité hommes femmes, qui a permis un accroissement substantiel de la représentation des femmes dans les institutions électives et semi-électives», dit-il.
Cette loi prévoit une représentation équitable en imposant comme conditions de recevabilité des listes, le respect de la parité par les partis politiques, coalitions de partis ou candidatures indépendantes, suivant une répartition alternée des sexes des candidats.
Le président de l’Assemblée nationale indique que cela n’a pas toujours été le cas, à cause notamment des pesanteurs sociologiques qui freinent à la fois.
L’engagement politique des femmes et leur possibilité d’être élues et d’accéder aux instances décisionnelles. Il y a également les contraintes socio-économiques comme la pauvreté, en particulier féminine, l’analphabétisme des femmes, leurs responsabilités sociales, entre autres et le manque de formation des femmes. Amadou Mame Diop cite aussi les inégalités qui structurent les relations de genre dans tous les domaines, y compris les lieux d’exercice du pouvoir, et qui freinent la jouissance effective, par les femmes, de leurs droits en tant que citoyennes.
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