Le ministre de l'Enseignement supérieur Mary Teuw Niane ne vit certainement pas dans la même planète que les acteurs du monde universitaire sénégalais. Les étudiants sont obligés de bloquer des avenues et routes, d'affronter les forces de l'ordre au sein de leurs campus pour percevoir leur bourses (aussi bien à l'Ucad qu'à l'Ugb) ... Ledit ministre a même été obligé d'annuler sa visite à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar le 4 janvier 2018, après avoir été déclaré persona non grata, par les étudiants.
Le Saes (Syndicat autonome des enseignants du supérieur) sont toujours à couteaux tirés avec le gouvernement. Plus de 30 000 étudiants sont sur le point d'être exclus par les établissements privés, parce que l'Etat n'a pas payé la dette estimée par ces derniers à 16 milliards Fcfa...
Les étudiants orientés à l'Université virtuelle du Sénégal (Uvs) ont manifesté leur colère au début de ce mois de février pour dénoncer la rétention de notes, le non-paiement des bourses et les mauvaises conditions d'apprentissage.
Malgré tout cela, le ministre tutelle est convaincu que l'Enseignement supérieur sénégalais est passé de grand malade (en 2012) à grand convalescent en 2018. "L'enseignement supérieur était très malade en 2012. Aujourd'hui, c'est un grand convalescent, prêt à affronter les défis qui se présentent à lui", s'est-il glorifié sur la Rfm, lors de l'émission Grand Jury
Le Saes (Syndicat autonome des enseignants du supérieur) sont toujours à couteaux tirés avec le gouvernement. Plus de 30 000 étudiants sont sur le point d'être exclus par les établissements privés, parce que l'Etat n'a pas payé la dette estimée par ces derniers à 16 milliards Fcfa...
Les étudiants orientés à l'Université virtuelle du Sénégal (Uvs) ont manifesté leur colère au début de ce mois de février pour dénoncer la rétention de notes, le non-paiement des bourses et les mauvaises conditions d'apprentissage.
Malgré tout cela, le ministre tutelle est convaincu que l'Enseignement supérieur sénégalais est passé de grand malade (en 2012) à grand convalescent en 2018. "L'enseignement supérieur était très malade en 2012. Aujourd'hui, c'est un grand convalescent, prêt à affronter les défis qui se présentent à lui", s'est-il glorifié sur la Rfm, lors de l'émission Grand Jury
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