Au total 60 personnes, qui ont été en contact avec des personnes contaminées au Mali, sont sous surveillance médicale. La tendance est plutôt rassurante, mais le risque reste important, compte tenu de la vitesse et de la facilité de propagation. Pour cette raison, un laboratoire mobile permettant de détecter, mais aussi de prendre en charge de façon rapide les cas de fièvre Ebola, a été offert par l’Allemagne et la France.
Conçu à partir de technologies militaires, le laboratoire a été adapté à des besoins sanitaires civils. Le matériel médical est stocké dans des cantines à roulettes et peut être transporté en voiture, en hélicoptère ou en avion partout dans le pays.
« Des possibilités d'aller là où on en a besoin »
« C’est un pas extrêmement important pour le Mali, estime le Dr Ibrahima Socé-Fall, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et chef de la mission des Nations unies contre Ebola au Mali, parce que ce laboratoire mobile entre dans son dispositif de réponse. Ça donne des possibilités d’aller là où on en a besoin. Pas besoin d’envoyer des échantillons jusqu’à Bamako pour les tester. Il est juste nécessaire de déplacer ce laboratoire, par exemple à Kousemale [frontière avec la Guinée, NDLR] ou ailleurs. Tout dépend alors de l’évolution de la situation. On peut tout de suite confirmer ou rejeter un diagnostic, et prendre tout de suite les actions nécessaires. C’est ça, l’avantage, c’est la rapidité de l’action. »
La Guinée, le Liberia, la Sierra Leone ou encore le Nigeria, tous les pays les plus gravement frappés par le virus Ebola ont été dotés de ce type de laboratoire. Pour le Mali, c’est une première. Des formations techniques seront dispensées au personnel médical, qui sera amené à utiliser ce laboratoire mobile.
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