« Nos éléments ont accepté d’y aller, mais il y a certaines préoccupations à leurs yeux, qui n’ont pas été prises en compte », explique Moustafa Abacar, le porte-parole du comité militaire de la Seleka. Il fait le tour des cantonnements de Bangui pour expliquer aux hommes de la Seleka le contenu de l'accord et pour avoir leurs avis.
« Les éléments disent que lorsqu'ils font route de Bangui vers Sibut, ils devraient garder leurs armes jusqu’à l’arrivée au point de transit. Parce qu’il y a beaucoup de bandits qui sont sur le trajet. Et partir complètement dépouillés, les exposerait à beaucoup d’accidents en cours de route », rapporte Moustafa Abacar.
Selon lui, les anciens éléments de la Seleka se demandent ce qui les attend une fois qu'ils auront quitté Bangui. Si certains doivent être raccompagnés chez eux, d'autres ne savent pas vraiment où aller. C'est notamment la préoccupation des plus jeunes.
Moustafa Abacar rapporte également les préoccupations d'anciens militaires, les Forces armées centrafricaines (FACA). Ceux « qui ont travaillé avec la Seleka et qui aujourd'hui, sont menacés, n'ont plus la possibilité d'aller travailler, de rejoindre leur foyer dans la ville, explique-t-il. Les hommes ont demandé que le gouvernement et les partenaires puissent se prononcer sur ce sujet. »
Source : Rfi.fr
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