Depuis quelques temps, les problèmes d’électricité refont surface. Pour édifier l’opinion publique et la clientèle sur les raisons de ces problèmes, la Sénelec a organisé un point de presse ce jeudi 05 juillet à sa direction générale avec comme thème la « Satisfaction de la demande et perturbations dans le système électrique ». Dans son allocution d’ouverture, le conseiller technique du directeur général de la Senelec, Abdoulaye Gueye déclare : «depuis plusieurs mois, la Senelec ne déleste plus par manque de combustible comme par le passé. Et les incidents enregistrés aujourd’hui sont plutôt d’ordre technique. Ce qui est souvent à l’origine de quelques interruptions de service et plus fréquemment dans certains quartiers de Dakar». En guise de comparaison, M. Guèye fait valoir que le cumul de l’énergie non distribuée du premier semestre de l’année 2011 était de 185 GWH, tandis qu’en 2012, ce cumul n’est que de 10 GWH, soit environ 20 fois moins d’énergie non distribuée. Pour dire qu’ « une nette amélioration a été enregistrée dans la distribution de l’énergie électrique , malgré les dysfonctionnements notés plus souvent dans les zones de Ouakam, Almadies, Aéroport, Yoff, ou Rufisque quelques fois », ajoute Abdoulaye Guèye. Pour lui, « La Senelec est donc bien loin des situations vécues en 2010 et 2011 pendant lesquelles, l’entreprise a enregistré un déficit permanent d’environ 80 MW». Par ailleurs, les autorités de Senelec avancent comme autres facteurs la « fragilité de la structure du réseau » dans les zones le plus souvent impactées mais aussi des causes externes « indépendantes de notre volonté », font-elles encore valoir. Mieux, Abdoulaye Guèye « minimise » en soutenant que depuis le début de l’année 2012, « c’est seulement au mois de juin que nous avons commencé à enregistrer des incidents significatifs… ces incidents sont dus principalement à la nature et à l’état actuel de notre réseau.» Pour M. Guèye, « c’est ce qui explique le plan d’urgence distribution mis en place pour remédier à ces dysfonctionnements ». D’autres incidents sont liés aussi, selon les responsables de Senelec, à des facteurs exogènes, notamment les travaux publics sur la voie urbaine pendant lesquels « notre réseau souterrain est souvent endommagé par certaines entreprises ». Par ailleurs, plus de 20% des incidents seraient causés par « ces agressions » qui privent souvent des milliers de clients d’électricité, pendant de longues heures… « Tous ces désagréments sont malheureusement perçus par le client comme des délestages », renchérit Abdoulaye Gueye. A la question de savoir si le mois de ramadan sera sans délestage, le conseiller technique du directeur général répond que la Sénelec, « avec ou sans ramadan se doit de fournir l’électricité à tout moment. » Et d’ajouter cependant que «Nous pouvons assurer que nous sommes mieux préparés par rapport aux années 2010 et 2011 pour faire face à la demande», rassure Abdoulaye Gueye. Avec Sudonline |
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