La Belgique s’est de nouveau signalée dans l’affaire Habré. En effet, après l’annonce de l'annulation de l'extradition de l’ancien président Tchadien, Hissène Habré, le porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, Patrick Deboeck a demandé une nouvelle fois l’extradition de Habré vers Bruxelles. «La Belgique est un pays qui offre toutes les garanties pour un procès équitable» a-t-il confié à nos confrères de Rfi. Selon toujours nos confrères qui indiquent que l'ambassadeur du Sénégal en Belgique devait être joint ce lundi, le message belge à l'encontre des autorités sénégalaises est clair : à défaut d'un procès à Dakar, l'option de Bruxelles reste ouverte. Patrick Deboeck rappelle que le Sénégal s'est engagé devant la Cour internationale de justice à ne considérer que ces deux options.
La Belgique s'est retrouvée au cœur de l'affaire Habré suite à une plainte déposée en 2000 par un Belge d'origine tchadienne, en vertu d'une loi belge de compétence universelle pour les crimes de droit international dès lors qu'un citoyen belge est concerné.
Après quatre ans d'enquête, la Belgique a lancé en 2005 un mandat d'arrêt international contre l'ex-dictateur pour « crimes contre l'humanité » et « crimes de guerre et actes de torture », et a saisi la Cour internationale de justice pour obtenir une extradition.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme dont Human Rights Watch ont appelé ce lundi à considérer cette option belge.
La Belgique s'est retrouvée au cœur de l'affaire Habré suite à une plainte déposée en 2000 par un Belge d'origine tchadienne, en vertu d'une loi belge de compétence universelle pour les crimes de droit international dès lors qu'un citoyen belge est concerné.
Après quatre ans d'enquête, la Belgique a lancé en 2005 un mandat d'arrêt international contre l'ex-dictateur pour « crimes contre l'humanité » et « crimes de guerre et actes de torture », et a saisi la Cour internationale de justice pour obtenir une extradition.
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