Partis pour l’Aïd el-Fitr - la fête célébrant la fin du mois de ramadan -, sur une plage de Conakry, les victimes, des jeunes pour la plupart, n’ont pas pu retourner dans leurs familles. Elles ont été tuées dans un mouvement de foule lors d'un concert auquel des milliers de jeunes gens s’étaient donné rendez-vous, au rythme d’un groupe de rappeurs guinéens. Les victimes sont mortes étouffées, piétinées et écrasées sous le poids de la marée humaine, sans que l’on sache à ce stade l’origine de ce mouvement.
Selon des sources hospitalières et sécuritaires, à minuit et quart, heure locale, le bilan était de 26 morts et de dizaines de blessés, évacués dans divers centres de santé et hôpitaux spécialisés.
Une semaine de deuil décrétée
Le 31 décembre dernier, un événement similaire s’était produit sur une autre plage de Conakry, occasionnant d’autres morts sans que des sanctions exemplaires n’aient été prises. Cette fois, les autorités guinéennes semblent plus déterminées pour mettre fin à ce genre de spectacles qui endeuillent des familles.
Selon un communiqué de la présidence de la République, une semaine de deuil a été décrétée sur tout le territoire national et le responsable de l’agence guinéenne de spectacle est suspendu de ses fonctions. En attendant d’autres mesures plus fermes, le président guinéen a ordonné la fermeture de toutes les plages bordant la capitale guinéenne.
Source : Rfi.fr
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