Entré en service le 1er septembre 1981, le général aura gravi tous les échelons avant de toucher le Graal. Sous-lieutenant dès le 1er octobre 1984, lieutenant en 1986, capitaine en 1991, chef d’escadron à partir de 1997, il a été nommé lieutenant-colonel en 2003, puis colonel en 2006.
Par la suite, il a fallu attendre sept longues années avant de le voir au sommet de la hiérarchie militaire, en tant que général de brigade. Il rejoignait ainsi les généraux de brigade Ousmane A. Dièye, Meïssa Niang et Cheikh Sène qu’il vient de succéder après 38 ans de service. Né le 4 septembre 1961 à Thiès, Jean-Baptiste Tiathié Tine est sorti de la prestigieuse Académie royale militaire de Meknès au Maroc. Egalement diplômé de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale de Melun en France, il est connu pour son engagement, ses compétences ainsi que sa grande loyauté. Durant ses plus de 30 ans de service, l’homme a presque flirté avec tous les segments de la Gendarmerie nationale. Aussi bien dans les unités mobiles que dans les compagnies territoriales, il a su monnayer avec beaucoup de tact son talent et ses capacités managériales.
Le breveté de l’école de guerre est un chef aimé et respecté par la jeune garde de la maréchaussée, grâce à ses qualités humaines. ‘’Il est très proche des hommes, particulièrement des jeunes gendarmes qui le respectent et l’admirent’’,
Entre 1986 et maintenant, il aura occupé plusieurs fonctions. Ce qui lui permet d’avoir une vision assez complète de cette autre mamelle de la sécurité intérieure du Sénégal. Commandant de la compagnie de Saint-Louis entre août 1994 et août 1995, commandant de la compagnie de Ziguinchor entre septembre 1995 et mars 1996, le général Tine avait, de 1989 jusqu’en 1994, dirigé l’escadron blindé de la Légion de gendarmerie d’intervention. A la Lgi, le spécialiste des unités blindées et du rétablissement de l’ordre est revenu en 2003 pour un bref séjour qui n’aura duré que du 15 août 2003 au 30 novembre de la même année.
Pendant longtemps, il a aussi été commandant des écoles de la gendarmerie. A ce titre d’ailleurs, il a marqué plusieurs générations de gendarmes qui lui obéiraient au doigt et à l’œil. Le général au long court a également été à l’origine de grandes réformes de la gendarmerie mobile et de son déploiement sur l’ensemble du territoire national. Il a aussi eu à conduire la réforme de la logistique de la gendarmerie et les manuels pratiques dans ce domaine.
Rigueur, éthique et exemplarité
Dans la maréchaussée, l’homme est connu pour sa rigueur, sa haute définition de l’éthique et de l’exemplarité qu’il ne cesse de partager avec ses troupes. ‘’La discipline, ne cesse-t-il de rappeler à ses hommes devant partir notamment pour des missions internationales, est la force principale des armées. Elle exige de vous d’être conforme avec les règlements nationaux et à ceux de la mission. Elle exige de vous un comportement irréprochable entre vous et les autres camarades étrangers de la même mission, mais aussi et surtout avec les autorités et les populations hôtes’’.
Aux membres du 2e contingent de la gendarmerie nationale déployé dans le cadre de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca), il ordonnait de ne surtout pas ‘’souiller le drapeau national’’ qui lui est si cher. ‘’Nous ne saurons jamais suffisamment insister sur le fait que vous en êtes chacun un gardien. Vous devez l’honorer, le défendre et le hisser toujours plus haut comme vos devanciers dans ces nombreux théâtres d’opérations où le Sénégal s’est engagé’’, rappelait-il.
Par la suite, il a fallu attendre sept longues années avant de le voir au sommet de la hiérarchie militaire, en tant que général de brigade. Il rejoignait ainsi les généraux de brigade Ousmane A. Dièye, Meïssa Niang et Cheikh Sène qu’il vient de succéder après 38 ans de service. Né le 4 septembre 1961 à Thiès, Jean-Baptiste Tiathié Tine est sorti de la prestigieuse Académie royale militaire de Meknès au Maroc. Egalement diplômé de l’Ecole des officiers de la Gendarmerie nationale de Melun en France, il est connu pour son engagement, ses compétences ainsi que sa grande loyauté. Durant ses plus de 30 ans de service, l’homme a presque flirté avec tous les segments de la Gendarmerie nationale. Aussi bien dans les unités mobiles que dans les compagnies territoriales, il a su monnayer avec beaucoup de tact son talent et ses capacités managériales.
Le breveté de l’école de guerre est un chef aimé et respecté par la jeune garde de la maréchaussée, grâce à ses qualités humaines. ‘’Il est très proche des hommes, particulièrement des jeunes gendarmes qui le respectent et l’admirent’’,
Entre 1986 et maintenant, il aura occupé plusieurs fonctions. Ce qui lui permet d’avoir une vision assez complète de cette autre mamelle de la sécurité intérieure du Sénégal. Commandant de la compagnie de Saint-Louis entre août 1994 et août 1995, commandant de la compagnie de Ziguinchor entre septembre 1995 et mars 1996, le général Tine avait, de 1989 jusqu’en 1994, dirigé l’escadron blindé de la Légion de gendarmerie d’intervention. A la Lgi, le spécialiste des unités blindées et du rétablissement de l’ordre est revenu en 2003 pour un bref séjour qui n’aura duré que du 15 août 2003 au 30 novembre de la même année.
Pendant longtemps, il a aussi été commandant des écoles de la gendarmerie. A ce titre d’ailleurs, il a marqué plusieurs générations de gendarmes qui lui obéiraient au doigt et à l’œil. Le général au long court a également été à l’origine de grandes réformes de la gendarmerie mobile et de son déploiement sur l’ensemble du territoire national. Il a aussi eu à conduire la réforme de la logistique de la gendarmerie et les manuels pratiques dans ce domaine.
Rigueur, éthique et exemplarité
Dans la maréchaussée, l’homme est connu pour sa rigueur, sa haute définition de l’éthique et de l’exemplarité qu’il ne cesse de partager avec ses troupes. ‘’La discipline, ne cesse-t-il de rappeler à ses hommes devant partir notamment pour des missions internationales, est la force principale des armées. Elle exige de vous d’être conforme avec les règlements nationaux et à ceux de la mission. Elle exige de vous un comportement irréprochable entre vous et les autres camarades étrangers de la même mission, mais aussi et surtout avec les autorités et les populations hôtes’’.
Aux membres du 2e contingent de la gendarmerie nationale déployé dans le cadre de la Mission intégrée multidimensionnelle de stabilisation des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca), il ordonnait de ne surtout pas ‘’souiller le drapeau national’’ qui lui est si cher. ‘’Nous ne saurons jamais suffisamment insister sur le fait que vous en êtes chacun un gardien. Vous devez l’honorer, le défendre et le hisser toujours plus haut comme vos devanciers dans ces nombreux théâtres d’opérations où le Sénégal s’est engagé’’, rappelait-il.
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