Longtemps monopolisés par les garçons, les jeux de hasard attirent de plus en plus la gent féminine au Sénégal. Pourtant la pratique est interdite par l'islam surtout durant le mois de ramadan. Des joueuses interpellées par PressAfrik jugent « hypocrite » de faire une pause, pour un mois. Et d'autres pour se donner bonne conscience s'accrochent « à la miséricorde de Dieu ».
Et c’est le cas de Khadija, étudiante à la Faculté des droits de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Croisée à l’entrée d’un pavillon, habillée en djellaba vert, elle avoue avec une mine radieuse être totalement une habituée du jeu de hasard. Précisant par cette même occasion qu’elle a jeûné comme tout «bon » musulman. La locataire du campus est consciente que le jeûne ne rime pas avec le pari. Mais son salut est que Dieu est miséricorde.
« Je suis habituée au pari foot. Cela fait presque 2 ans que je pratique les jeux. Je suis une bonne musulmane, venant d’une bonne famille, je sais que c’est interdit par la religion. Cependant, je n’ai pas le choix. La vie sur le campus social est loin d’être stable, et mes parents ne peuvent pas subvenir à mes besoins. Donc je préfère le pari foot plutôt que de tendre la main, ou de me prostituer. Dieu est grand il comprendra », déclare-t-elle avant de rejoindre sa chambre.
Khadija est loin d’être seule dans sa logique, Diarra, nouvelle diplômée au département de Géographie avoue qu’elle avait souhaité arrêter le jeu pendant le ramadan, mais impossible vu les difficultés de la vie. Un argument pour justifier son attachement au pari foot.
« Nous savons pertinemment que ces jeux de hasard sont proscrits par la religion. Honnêtement, je ne peux pas dire que je vais abandonner le jeu pour un mois, même si, je m’étais engagée à prendre une petite pause, c’est impossible car j’ai eu des difficultés pour m’acheter un bon repas. Le PMU, je le fais malgré moi. Car, des personnes comptent sur moi. Je suis l’ainée de ma mère et soutient de famille », explique-t-elle.
Plutôt pour Diarra, « c’est sa relation avec son prochain qui l’intrigue qu’avec Dieu ». Car selon elle, ce qui est interdit avant le ramadan l’est également durant le ramadan. « Donc arrêter mon jeu parce que j'ai jeûné c’est de l’hypocrisie, car je vais le continuer après aussi », soutient-elle.
Cependant, pour Astou, étudiante dans une école de formation privé, les jeux de hasard sont formellement interdits par l’Islam. Donc, elle a jugé nécessaire de prendre une petite pause pour mieux se concentrer sur la pratique du mois bénis. « Les jeux de hasard sont interdits dans la religion musulmane que ce soit durant le mois de ramadan ou non j’en suis consciente. J’ai décidé de prendre la pause et de me concentrer sur le jeune ».
Et c’est le cas de Khadija, étudiante à la Faculté des droits de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Croisée à l’entrée d’un pavillon, habillée en djellaba vert, elle avoue avec une mine radieuse être totalement une habituée du jeu de hasard. Précisant par cette même occasion qu’elle a jeûné comme tout «bon » musulman. La locataire du campus est consciente que le jeûne ne rime pas avec le pari. Mais son salut est que Dieu est miséricorde.
« Dieu est grand. IL comprendra »
« Je suis habituée au pari foot. Cela fait presque 2 ans que je pratique les jeux. Je suis une bonne musulmane, venant d’une bonne famille, je sais que c’est interdit par la religion. Cependant, je n’ai pas le choix. La vie sur le campus social est loin d’être stable, et mes parents ne peuvent pas subvenir à mes besoins. Donc je préfère le pari foot plutôt que de tendre la main, ou de me prostituer. Dieu est grand il comprendra », déclare-t-elle avant de rejoindre sa chambre.
Khadija est loin d’être seule dans sa logique, Diarra, nouvelle diplômée au département de Géographie avoue qu’elle avait souhaité arrêter le jeu pendant le ramadan, mais impossible vu les difficultés de la vie. Un argument pour justifier son attachement au pari foot.
« Nous savons pertinemment que ces jeux de hasard sont proscrits par la religion. Honnêtement, je ne peux pas dire que je vais abandonner le jeu pour un mois, même si, je m’étais engagée à prendre une petite pause, c’est impossible car j’ai eu des difficultés pour m’acheter un bon repas. Le PMU, je le fais malgré moi. Car, des personnes comptent sur moi. Je suis l’ainée de ma mère et soutient de famille », explique-t-elle.
Plutôt pour Diarra, « c’est sa relation avec son prochain qui l’intrigue qu’avec Dieu ». Car selon elle, ce qui est interdit avant le ramadan l’est également durant le ramadan. « Donc arrêter mon jeu parce que j'ai jeûné c’est de l’hypocrisie, car je vais le continuer après aussi », soutient-elle.
Cependant, pour Astou, étudiante dans une école de formation privé, les jeux de hasard sont formellement interdits par l’Islam. Donc, elle a jugé nécessaire de prendre une petite pause pour mieux se concentrer sur la pratique du mois bénis. « Les jeux de hasard sont interdits dans la religion musulmane que ce soit durant le mois de ramadan ou non j’en suis consciente. J’ai décidé de prendre la pause et de me concentrer sur le jeune ».
Autres articles
-
Campagne de distribution de médicaments contre les MTN : And Gueusseum appelle à l'engagement de ses membres
-
Sénégalais morts à l'étranger : le bilan s'élève à 22 (liste des morts par pays)
-
Mali : un ressortissant sénégalais tué à Kéniéba
-
Kaolack : plusieurs cantines ravagées par un incendie au marché Guedj
-
Vacances de Noël fixées au 24 décembre à 18h par l'Ucad : la Coordination des étudiants Catholiques parle d'un "manque de considération"