Mahmoud Dicko, le responsable du Haut conseil islamique (HCI), la plus haute instance religieuse dans le pays, a déjà manifesté par le passé son opposition aux prises d’otages et aux exécutions pratiquées par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Un groupuscule terroriste mené par des émirs algériens dont Ansar Dine serait très proche. Le HCI est parfois accusé de collusion avec les salafistes, en raison des contacts qu’il garde avec les islamistes. Ces contacts lui ont notamment permis de faire office de médiateur pour obtenir la libération le 14 avril de 160 militaires maliens retenus par Ansar Dine. Mahmoud Dicko a par ailleurs appelé à la paix et au dialogue devant un stade comble, à Bamako, dès le 31 mars dernier. Il s’oppose fermement à la sécession du Nord-Mali. «Toute revendication peut être discutée, mais pas la partition du pays, c’est impensable», a-t-il encore déclaré le 30 mai dernier sur les ondes de la BBC.
Source: slateafrique.com