En début de séance, le Premier ministre a répondu aux critiques formulées par plusieurs députés sur le contenu de son programme lors de sa présentation mardi. Un programme jugé « très ambitieux », « trop » même pour certains et surtout, « imprécis », ne comportant « ni chiffres, ni chronogramme, ni mécanismes de financement ».
Le Premier ministre tente de rassurer sur le programme
Le Premier ministre a d’abord défendu le caractère « ambitieux de son programme », jugé « irréaliste » par certains. « L’absence d’ambition condamne notre société à l’inertie et à la misère », a-t-il déclaré.
À ceux qui réclamaient plus de mesures concrètes et de détails sur la manière dont il compte atteindre ses nombreux objectifs, le Premier ministre n’a apporté que peu de précisions, mais renvoie la balle à son gouvernement chargé désormais selon lui de traduire son programme en feuille de route.
Il promet que sera mis sur pied « un plan d’action pluriannuel comprenant un cadre des dépenses à moyen terme », et assorties de budgets, de calendriers et d’indicateurs de réussite.
Sur la question fondamentale du financement de ce programme soulevée elle aussi par plusieurs députés, le Premier ministre a essentiellement rappelé qu’il comptait engager de « nouvelles réformes » dans le domaine fiscal et lutter de manière générale contre la corruption et pour la diversification de l’économie afin d'« accroître » les capacités de financement du gouvernement.
Il a tout de même fait une annonce, celle de son objectif de croissance : atteindre les 10% par an « au cours des cinq prochaines années ».
« Le Premier ministre n’a pas étanché notre soif »
In fine, ce programme a été adopté à une large majorité, mais certains vendredi ne cachaient pas une pointe de scepticisme. « Le Premier ministre n’a pas étanché notre soif », déplorait un député de la coalition au pouvoir.
Nous allons « juger sur pièce », estime de son côté Henri-Thomas Lokondo, élu de la majorité. Il promet d’être aux aguets « et d’exercer rigoureusement son pouvoir de contrôle ».
Juvénal Munubo, élu du parti UNC de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du chef de l'État, se félicite que le Premier ministre ait entendu les préoccupations des députés, mais estime qu’on en est encore au stade des promesses et attend de juger sur pièce. Il promet d'être vigilant.
Dans un communiqué, les députés d'opposition avaient justifié leur boycot de la séance, en disant protester contre les « irrégularités » constatées, selon eux, dans la répartition du temps de parole.
Le député PPRD, François Nzekuye, estime lui que le règlement n'a pas été violé. Il dit « déplorer », mais « ne pas regretter » l'absence de l'opposition au cours de ce vote.
L'opposition parlementaire avait elle annoncé vendredi, dans une déclaration commune à ses trois groupes au Parlement, qu'elle boycotterai le vote sur l'investiture du gouvernement cet après-midi. Ça ne devrait pas changer l'issue du vote, la coalition au pouvoir étant largement majoitaire dans l'assemblée mais pour l'opposition, c'est une question de principe.
Elle accuse accuse la présidente de l’assemblée d’avoir « violé le règlement intérieur » mardi lors de la séance de présentation du programme par le Premier ministre et ne pas lui avoir laissé le temps pour un véritable « débat démocratique », comme nous l'explique Denis Kashoba Kabonshi, président de AMK/Alliés et élu du Haut-Katanga.
Le Premier ministre tente de rassurer sur le programme
Le Premier ministre a d’abord défendu le caractère « ambitieux de son programme », jugé « irréaliste » par certains. « L’absence d’ambition condamne notre société à l’inertie et à la misère », a-t-il déclaré.
À ceux qui réclamaient plus de mesures concrètes et de détails sur la manière dont il compte atteindre ses nombreux objectifs, le Premier ministre n’a apporté que peu de précisions, mais renvoie la balle à son gouvernement chargé désormais selon lui de traduire son programme en feuille de route.
Il promet que sera mis sur pied « un plan d’action pluriannuel comprenant un cadre des dépenses à moyen terme », et assorties de budgets, de calendriers et d’indicateurs de réussite.
Sur la question fondamentale du financement de ce programme soulevée elle aussi par plusieurs députés, le Premier ministre a essentiellement rappelé qu’il comptait engager de « nouvelles réformes » dans le domaine fiscal et lutter de manière générale contre la corruption et pour la diversification de l’économie afin d'« accroître » les capacités de financement du gouvernement.
Il a tout de même fait une annonce, celle de son objectif de croissance : atteindre les 10% par an « au cours des cinq prochaines années ».
« Le Premier ministre n’a pas étanché notre soif »
In fine, ce programme a été adopté à une large majorité, mais certains vendredi ne cachaient pas une pointe de scepticisme. « Le Premier ministre n’a pas étanché notre soif », déplorait un député de la coalition au pouvoir.
Nous allons « juger sur pièce », estime de son côté Henri-Thomas Lokondo, élu de la majorité. Il promet d’être aux aguets « et d’exercer rigoureusement son pouvoir de contrôle ».
Juvénal Munubo, élu du parti UNC de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du chef de l'État, se félicite que le Premier ministre ait entendu les préoccupations des députés, mais estime qu’on en est encore au stade des promesses et attend de juger sur pièce. Il promet d'être vigilant.
Dans un communiqué, les députés d'opposition avaient justifié leur boycot de la séance, en disant protester contre les « irrégularités » constatées, selon eux, dans la répartition du temps de parole.
Le député PPRD, François Nzekuye, estime lui que le règlement n'a pas été violé. Il dit « déplorer », mais « ne pas regretter » l'absence de l'opposition au cours de ce vote.
L'opposition parlementaire avait elle annoncé vendredi, dans une déclaration commune à ses trois groupes au Parlement, qu'elle boycotterai le vote sur l'investiture du gouvernement cet après-midi. Ça ne devrait pas changer l'issue du vote, la coalition au pouvoir étant largement majoitaire dans l'assemblée mais pour l'opposition, c'est une question de principe.
Elle accuse accuse la présidente de l’assemblée d’avoir « violé le règlement intérieur » mardi lors de la séance de présentation du programme par le Premier ministre et ne pas lui avoir laissé le temps pour un véritable « débat démocratique », comme nous l'explique Denis Kashoba Kabonshi, président de AMK/Alliés et élu du Haut-Katanga.
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