Le barème disciplinaire de la Fédération (FFF) prévoit pour des propos "blessants" en dehors du terrain à l'encontre d'un officiel une suspension de trois matches ferme, et de quatre quand ils sont "grossiers ou injurieux".
Si la commission retient simplement des "propos excessifs ou déplacés" en dehors du terrain, c'est deux matches ferme.
Par ailleurs, "Zlatan" est sous le coup d'un match de suspension avec sursis, "susceptible d'être révoqué si une sanction est prononcée", rappelle à l'AFP une source proche du dossier, qui précise que le joueur sera représenté par un avocat et le PSG par Olivier Létang, directeur sportif adjoint, et Romain Voillemot, responsable juridique du club.
Une éventuelle sanction ne s'appliquerait qu'à partir du début de la semaine prochaine, et l'attaquant de 33 ans est donc disponible samedi pour la finale de Coupe de la Ligue contre Bastia.
Si la commission retient simplement des "propos excessifs ou déplacés" en dehors du terrain, c'est deux matches ferme.
Par ailleurs, "Zlatan" est sous le coup d'un match de suspension avec sursis, "susceptible d'être révoqué si une sanction est prononcée", rappelle à l'AFP une source proche du dossier, qui précise que le joueur sera représenté par un avocat et le PSG par Olivier Létang, directeur sportif adjoint, et Romain Voillemot, responsable juridique du club.
Une éventuelle sanction ne s'appliquerait qu'à partir du début de la semaine prochaine, et l'attaquant de 33 ans est donc disponible samedi pour la finale de Coupe de la Ligue contre Bastia.
"Putain de trou du cul !"
S'il écopait par exemple de quatre matches ferme, il raterait Nice-PSG, PSG-Lille, PSG-Metz et Nantes-PSG. Il ne resterait alors plus que trois matches de L1 cette saison (PSG-Guingamp, Montpellier-PSG et PSG-Reims). Sachant que le Suédois est déjà suspendu pour le quart de finale aller de Ligue des champions face au Barça mercredi prochain...
Un éventuel recours devant la commission d'appel de la FFF serait suspensif, sauf décision motivée de la commission de discipline.
Le 15 mars, "Zlatan" avait étoffé sa légende sulfureuse après la défaite à Bordeaux (3-2). Une caméra de Canal+ l'avait filmé furieux,
S'il écopait par exemple de quatre matches ferme, il raterait Nice-PSG, PSG-Lille, PSG-Metz et Nantes-PSG. Il ne resterait alors plus que trois matches de L1 cette saison (PSG-Guingamp, Montpellier-PSG et PSG-Reims). Sachant que le Suédois est déjà suspendu pour le quart de finale aller de Ligue des champions face au Barça mercredi prochain...
Un éventuel recours devant la commission d'appel de la FFF serait suspensif, sauf décision motivée de la commission de discipline.
Le 15 mars, "Zlatan" avait étoffé sa légende sulfureuse après la défaite à Bordeaux (3-2). Une caméra de Canal+ l'avait filmé furieux,
torse nu dans les entrailles du stade Chaban-Delmas, en train de s'adresser en anglais au quatrième arbitre, Johan Hamel: "Réveillez-vous! Nous ne jouons pas en amateurs! Passe en retrait, avec la main! Je n'ai jamais vu ça en 15 ans de carrière!"
Puis le buteur tatoué se retourne et lâche "putain de trou du cul !". Le PSG pourrait ainsi faire valoir que cette insulte n'est pas directement lancée à Johan Hamel.
"Ibra" poursuit en s'avançant vers les vestiaires, devant la caméra: "Je joue depuis 15 ans et je n'ai jamais vu un tel arbitre, dans ce pays de merde ! Ce pays ne mérite même pas le PSG ! Nous sommes trop bons pour vous tous !"
La colère du Suédois visait l'arbitre, Lionel Jaffredo qui n'a pas sanctionné la passe en retrait volontaire d'un Girondin captée à la main par son gardien. "Ibrahimovic fait faute, l'arbitre laisse jouer l'avantage, puis il y a cette passe en retrait au gardien, mais l'arbitre décide de revenir à la faute initiale d'Ibra et donc de laisser jouer. C'est ce qu'il a dit aux joueurs", avait expliqué à l'AFP Eric Borghini, responsable de l'arbitrage au sein du Comité exécutif de la Fédération (FFF).
Puis le buteur tatoué se retourne et lâche "putain de trou du cul !". Le PSG pourrait ainsi faire valoir que cette insulte n'est pas directement lancée à Johan Hamel.
"Ibra" poursuit en s'avançant vers les vestiaires, devant la caméra: "Je joue depuis 15 ans et je n'ai jamais vu un tel arbitre, dans ce pays de merde ! Ce pays ne mérite même pas le PSG ! Nous sommes trop bons pour vous tous !"
La colère du Suédois visait l'arbitre, Lionel Jaffredo qui n'a pas sanctionné la passe en retrait volontaire d'un Girondin captée à la main par son gardien. "Ibrahimovic fait faute, l'arbitre laisse jouer l'avantage, puis il y a cette passe en retrait au gardien, mais l'arbitre décide de revenir à la faute initiale d'Ibra et donc de laisser jouer. C'est ce qu'il a dit aux joueurs", avait expliqué à l'AFP Eric Borghini, responsable de l'arbitrage au sein du Comité exécutif de la Fédération (FFF).
Excuses
Cette nouvelle incartade "zlatanesque" avait déclenché un tollé dans la France du foot, et jusqu'aux sphères politiques, de Marine Le Pen à Manuel Valls. Le ministre des Sports Patrick Kanner avait le premier réclamé des excuses, sur Twitter.
L'attaquant les a présentées dans un communiqué le jour même puis le lendemain dans une vidéo, sans pour autant apaiser les arbitres qui ont parlé de "limites à ne pas et ne plus franchir".
"Il s'est excusé envers les Français et la France, mais pas envers les arbitres", c'est une attitude pas adaptée", avait aussi relevé Eric Borghini.
Le capitaine de l'équipe de Suède a enfoncé le clou la semaine dernière, mais en termes plus mesurés: "Nous sommes sanctionnés, lui ne l'est pas" (M. Jaffredo).
La commission de discipline doit également se prononcer sur le dossier Dimitri Payet: à l'issue d'OM-Lyon (0-0) du 15 mars, le Marseillais avait crié "on s'est fait niquer! Enculé(s)!" aux abords du vestiaire des arbitres, furieux après un but non validé.
Cette nouvelle incartade "zlatanesque" avait déclenché un tollé dans la France du foot, et jusqu'aux sphères politiques, de Marine Le Pen à Manuel Valls. Le ministre des Sports Patrick Kanner avait le premier réclamé des excuses, sur Twitter.
L'attaquant les a présentées dans un communiqué le jour même puis le lendemain dans une vidéo, sans pour autant apaiser les arbitres qui ont parlé de "limites à ne pas et ne plus franchir".
"Il s'est excusé envers les Français et la France, mais pas envers les arbitres", c'est une attitude pas adaptée", avait aussi relevé Eric Borghini.
Le capitaine de l'équipe de Suède a enfoncé le clou la semaine dernière, mais en termes plus mesurés: "Nous sommes sanctionnés, lui ne l'est pas" (M. Jaffredo).
La commission de discipline doit également se prononcer sur le dossier Dimitri Payet: à l'issue d'OM-Lyon (0-0) du 15 mars, le Marseillais avait crié "on s'est fait niquer! Enculé(s)!" aux abords du vestiaire des arbitres, furieux après un but non validé.
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