L'armée et la police nigériane disent ratisser des lieux identifiés sur l'Etat de Lagos. Mais aussi sur l'Etat voisin d'Ogun. Ces bases serviraient de raffineries illégales mais aussi de caches pour garder des personnes enlevées.
Ajani Owoseni, chef de la police de l'Etat de Lagos : « Les cibles ont été clairement identifiées. Nous voulons seulement nous assurer qu'il n'y a aucun endroit où ces criminels puissent se cacher. »
Des avions jets, des hélicoptères pour les repérages. Des bateaux rapides pénétrer dans des zones marécageuses. Les moyens mobilisés sont importants.
« Notre intervention est d'une précision chirurgicale pour débusquer ces personnes recherchées. Les gens qui vivent dans les environs ne sont pas touchés », précise le chef de la police.
Reste que cette opération de restauration de l'ordre est complexe à mener. Du fait notamment de zone d'habitation à proximité des mangroves. A Ikorodu, dans le quartier d'Isowo, la population n'est pas rassurée.
« La situation ne s'est pas beaucoup amélioré, estime Prince Olumide, le responsable d'un groupe civil d'autodéfense. Les choses sont juste en suspens. Et là où nous sommes, regardez dans cette direction. Là-bas il y a trois camps. Et ces gens du delta du Niger sont toujours là. Ils nous entendent parler. Rien ne sera réglé tant que ces bases n'auront pas été détruites. »
Dans le secteur d'Isawo mais aussi dans plusieurs quartiers d'Ikorodu des nombreux logements sont vides. Car des milliers de personnes ont quitté la zone.
Source: Rfi.fr
Ajani Owoseni, chef de la police de l'Etat de Lagos : « Les cibles ont été clairement identifiées. Nous voulons seulement nous assurer qu'il n'y a aucun endroit où ces criminels puissent se cacher. »
Des avions jets, des hélicoptères pour les repérages. Des bateaux rapides pénétrer dans des zones marécageuses. Les moyens mobilisés sont importants.
« Notre intervention est d'une précision chirurgicale pour débusquer ces personnes recherchées. Les gens qui vivent dans les environs ne sont pas touchés », précise le chef de la police.
Reste que cette opération de restauration de l'ordre est complexe à mener. Du fait notamment de zone d'habitation à proximité des mangroves. A Ikorodu, dans le quartier d'Isowo, la population n'est pas rassurée.
« La situation ne s'est pas beaucoup amélioré, estime Prince Olumide, le responsable d'un groupe civil d'autodéfense. Les choses sont juste en suspens. Et là où nous sommes, regardez dans cette direction. Là-bas il y a trois camps. Et ces gens du delta du Niger sont toujours là. Ils nous entendent parler. Rien ne sera réglé tant que ces bases n'auront pas été détruites. »
Dans le secteur d'Isawo mais aussi dans plusieurs quartiers d'Ikorodu des nombreux logements sont vides. Car des milliers de personnes ont quitté la zone.
Source: Rfi.fr
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