A Bignona, des voix s'élèvent pour faire ériger le centre de santé en structure sanitaire de niveau 1. L'association des infirmiers du district sanitaire de Bignona porte, désormais le combat. Son président, Djiby Ngom est d'avis que cette structure doit maintenant être à un niveau beaucoup plus élevé. Le district sanitaire de Bignona selon toujours, l'infirmier et non moins président de l'association des infirmiers dudit district sanitaire compte 42 postes de santé. Par ailleurs, ajoute-t-il, " si l’on tient compte, des districts sanitaires de Bignona, Diouloulou et Thionck-Essyl, le département de Bignona, totalise 85 postes de santé. Et malgré tout, nous sommes souvent obligés d’évacuer nos patients vers Ziguinchor".
En outre, l'infirmier-chef de poste de Baila, monsieur Ngom a appelé les autorités à jeter un regard plus attentif sur les conditions de travail de ses collègues officiant dans cette partie du pays. "J'en appelle aux autorités compétentes à un minimum nécessaire, dans les structures sanitaires du département de Bignona, où nous rencontrons des infirmiers diplômés, émérites avec 10 ans de carrière, parfois sans contrat”, t-il déclaré. Un autre terrain dans lequel est attendu l'infirmier en chef est la prise en compte de l’ancienneté des agents mais aussi de la situation des travailleurs bénévoles, des structures sanitaires.
"Pour que la santé puisse être bénéfique à tout le monde, il est temps de procéder à un recrutement massif d’infirmiers, d’agents de santé diplômés, en service dans des structures sanitaires périphériques”, a-t-il soutenu.
Dans son plaidoyer, l'infirmier Djiby Ngom a rappelé le rôle important que joue l'infirmier dans la chaine des soins sanitaires. Ainsi donc, affirme-t-il, "l’infirmier est le pilier du système sanitaire sénégalais car, il est à la fois, le gynécologue, le chirurgien voire même la sage-femme, au niveau du poste de santé".
En outre, l'infirmier-chef de poste de Baila, monsieur Ngom a appelé les autorités à jeter un regard plus attentif sur les conditions de travail de ses collègues officiant dans cette partie du pays. "J'en appelle aux autorités compétentes à un minimum nécessaire, dans les structures sanitaires du département de Bignona, où nous rencontrons des infirmiers diplômés, émérites avec 10 ans de carrière, parfois sans contrat”, t-il déclaré. Un autre terrain dans lequel est attendu l'infirmier en chef est la prise en compte de l’ancienneté des agents mais aussi de la situation des travailleurs bénévoles, des structures sanitaires.
"Pour que la santé puisse être bénéfique à tout le monde, il est temps de procéder à un recrutement massif d’infirmiers, d’agents de santé diplômés, en service dans des structures sanitaires périphériques”, a-t-il soutenu.
Dans son plaidoyer, l'infirmier Djiby Ngom a rappelé le rôle important que joue l'infirmier dans la chaine des soins sanitaires. Ainsi donc, affirme-t-il, "l’infirmier est le pilier du système sanitaire sénégalais car, il est à la fois, le gynécologue, le chirurgien voire même la sage-femme, au niveau du poste de santé".
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