La Direction des Transports a pris la décision d'interdire les permis de conduire à papier dans la région de Dakar, à partir du 03 septembre 2019. Ce qui, selon l'ancien Chef de Cabinet du Président Macky Sall, est illégal et discriminatoire.
Sur sa page Facebook, Moustapha Diakhaté accuse ladite direction de violer le Code de la route. "La décision de la Direction des Transports d'interdire à compter du 3 septembre 2019 les permis à papier en cours de validité dans la région de Dakar est à la fois illégale et discriminatoire. La direction des transports viole le code de la route en décidant qu’à compter du 3 septembre 2019, le chauffeur qui circulera à Dakar avec un ancien permis sera considéré comme un détenteur d'un permis expiré, et tombera sous le coup de la réglementation. Il n’est pas tolérable dans un État de droit de considérer comme une infraction au code de la route le fait de conduire avec un permis à papier en cours de validité", a-t-il écrit sur le Réseau social.
L'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY)convoque l'article 98 du Code de la route et explique que "la validité du permis de conduire, pour toutes les catégories de véhicules ou pour certaines d’entre elles, ne peut être limitée dans sa durée qu’individuellement à la seule condition que lors de sa délivrance, il est constaté que le candidat est atteint d’une affection compatible avec l’obtention du permis, mais susceptible de s’aggraver".
Moustapha Diakhaté d'ajouter: "Si postérieurement à la délivrance du permis de conduire, il est constaté que le titulaire est frappé d’une affection temporaire ou permanente d’incapacité́, le ministre chargé des transports prononce par arrêté, la restriction de validité, la suspension ou l’annulation du permis. En clair, le code de la route ne prévoit pas l’application de l’annulation collective de permis à papier pour une région ou sur ensemble du territoire national".
Aussi, le membre de l'Alliance pour la République affirme: "En limitant la portée de la mesure uniquement à seule région de Dakar, la direction des transports enfreint au sacro-saint principe républicain de l’égalité des citoyens devant la loi. L'obligation du permis numérique ne peut s'imposer aux conducteurs qu'à l'expiration de la validité de leur permis à papier".
Sur sa page Facebook, Moustapha Diakhaté accuse ladite direction de violer le Code de la route. "La décision de la Direction des Transports d'interdire à compter du 3 septembre 2019 les permis à papier en cours de validité dans la région de Dakar est à la fois illégale et discriminatoire. La direction des transports viole le code de la route en décidant qu’à compter du 3 septembre 2019, le chauffeur qui circulera à Dakar avec un ancien permis sera considéré comme un détenteur d'un permis expiré, et tombera sous le coup de la réglementation. Il n’est pas tolérable dans un État de droit de considérer comme une infraction au code de la route le fait de conduire avec un permis à papier en cours de validité", a-t-il écrit sur le Réseau social.
L'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY)convoque l'article 98 du Code de la route et explique que "la validité du permis de conduire, pour toutes les catégories de véhicules ou pour certaines d’entre elles, ne peut être limitée dans sa durée qu’individuellement à la seule condition que lors de sa délivrance, il est constaté que le candidat est atteint d’une affection compatible avec l’obtention du permis, mais susceptible de s’aggraver".
Moustapha Diakhaté d'ajouter: "Si postérieurement à la délivrance du permis de conduire, il est constaté que le titulaire est frappé d’une affection temporaire ou permanente d’incapacité́, le ministre chargé des transports prononce par arrêté, la restriction de validité, la suspension ou l’annulation du permis. En clair, le code de la route ne prévoit pas l’application de l’annulation collective de permis à papier pour une région ou sur ensemble du territoire national".
Aussi, le membre de l'Alliance pour la République affirme: "En limitant la portée de la mesure uniquement à seule région de Dakar, la direction des transports enfreint au sacro-saint principe républicain de l’égalité des citoyens devant la loi. L'obligation du permis numérique ne peut s'imposer aux conducteurs qu'à l'expiration de la validité de leur permis à papier".
Autres articles
-
Rejet de la plainte de l'ASER contre l'ARCOP : Jean-Michel Sène dément et précise
-
Appel téléphonique entre Diomaye et Poutine : les deux hommes s'engagent à renforcer le partenariat bilatéral
-
15e Législature : voici la liste complète des députés élus
-
Le Président Diomaye Faye ambitionne de faire du Sénégal un modèle en matière de gestion de l'eau et d’assainissement
-
Plainte contre Arcop : la Cour suprême déboute l'Aser