La Cedeao prévoyant une application d’ici 2025, la précipitation du ministre Abdou Karim Sall pas du tout comprise par les acteurs
L’interdiction des sachets en plastique aux pays membres à l’horizon 2025 est rappelée par le patron de la Cnts-Fc. Lors d’une rencontre à Ouagadougou au Burkina en ce début février (les 04 et 05), les ministres en charge de l’Environnement des pays membres de la Cedeao avaient décidé de ‘’l’interdiction, de l’importation, de la production et de la commercialisation des emballages plastiques dans la région d’ici 2025’’. Il en est de même de ‘’l’interdiction de l’installation de nouvelles unités de production d’emballages plastiques dans les pays de la Cedeao’’.
Au vu du deadline fixé, Cheikh Diop se demande pourquoi le Sénégal se précipite-t-il pour vouloir coûte que coûte appliquer cette directive dont l’entrée en vigueur pourrait engendrer beaucoup de drames. « Il est vrai qu’on ne peut pas militer de façon ardue contre cette loi qui est d’actualité puisque prenant en compte les menaces sur la planète et sur notre environnement » tient à préciser tout de même le président de la deuxième centrale du pays. Une manière pour Cheikh Diop de dire qu’il n’est pas opposé à l’application de la loi. « Mais je crois qu’à partir du moment où la mise en œuvre d’une telle loi pourrait avoir de sérieux impacts sur les emplois, mais aussi sur des petites et grandes entreprises qui ont dans le processus de fabrication industrielle de leurs produits des petits sachets en plastique ou des filtres en plastique, il serait judicieux de différer son application pour donner le temps aux unités de s’adapter. Déjà certaines sont dans le processus de réactualiser leurs systèmes de production, d’autres sont dans la réflexion » explique le président de la Cnts-Fc à nos confrères du journal Le Témoin.
Cheikh Diop appelle le gouvernement, surtout le ministre de l’Environnement, à discuter avec tous les acteurs concernés par cette implication. Selon l'interlocuteur de "Le Témoin", en effet, rien ne justifie cette précipitation du fait que le Sénégal a le temps pour appliquer une mesure dont le deadline de la Cedeao est prévu en 2025. Ce jeudi, le patron de la CntsFC prend la tête du combat lancé par le Collectif des travailleurs des 700 unités de production des eaux en sachets (CTES). Ces derniers sont venus spontanément vers Cheikh Diop pour lui soumettre leurs préoccupations. « Les autorités sénégalaises ont lancé une nouvelle croisade contre les sachets plastiques pour mettre définitivement fin au péril plastique. En effet, à partir du 20 avril 2020, les dispositions de la loi N°2020- 04 du 04 avril 2020, interdisant la production, l’importation, la détention, la distribution et l’usage des sachets plastiques seront appliquées dans toute leur rigueur. Au-delà de l’impact de cette loi sur la production industrielle et artisanale d’eau en sachets, plus de 10.000 personnes risquent de perdre leur principale source de revenus et de subsistance, près de 20.000 autres emplois indirects risquent de disparaître » estime le CTES.
Ce collectif n’est pas seul dans cette bataille. Les industriels du pays comptent aussi s’engager pour la même cause. Pourvu que le ministre de puisse entendre tous ces cris de désapprobation et réunisse tout le monde autour d’une table pour des discussions devant permettre d’aboutir à un consensus sur la question. En effet, qu’est-ce que cela coûterait au gouvernement, vu que le deadline communautaire est fixé à 2025, d’accorder un délai aux différents acteurs afin qu’ils puissent s’adapter ? Moustapha
Au vu du deadline fixé, Cheikh Diop se demande pourquoi le Sénégal se précipite-t-il pour vouloir coûte que coûte appliquer cette directive dont l’entrée en vigueur pourrait engendrer beaucoup de drames. « Il est vrai qu’on ne peut pas militer de façon ardue contre cette loi qui est d’actualité puisque prenant en compte les menaces sur la planète et sur notre environnement » tient à préciser tout de même le président de la deuxième centrale du pays. Une manière pour Cheikh Diop de dire qu’il n’est pas opposé à l’application de la loi. « Mais je crois qu’à partir du moment où la mise en œuvre d’une telle loi pourrait avoir de sérieux impacts sur les emplois, mais aussi sur des petites et grandes entreprises qui ont dans le processus de fabrication industrielle de leurs produits des petits sachets en plastique ou des filtres en plastique, il serait judicieux de différer son application pour donner le temps aux unités de s’adapter. Déjà certaines sont dans le processus de réactualiser leurs systèmes de production, d’autres sont dans la réflexion » explique le président de la Cnts-Fc à nos confrères du journal Le Témoin.
Cheikh Diop appelle le gouvernement, surtout le ministre de l’Environnement, à discuter avec tous les acteurs concernés par cette implication. Selon l'interlocuteur de "Le Témoin", en effet, rien ne justifie cette précipitation du fait que le Sénégal a le temps pour appliquer une mesure dont le deadline de la Cedeao est prévu en 2025. Ce jeudi, le patron de la CntsFC prend la tête du combat lancé par le Collectif des travailleurs des 700 unités de production des eaux en sachets (CTES). Ces derniers sont venus spontanément vers Cheikh Diop pour lui soumettre leurs préoccupations. « Les autorités sénégalaises ont lancé une nouvelle croisade contre les sachets plastiques pour mettre définitivement fin au péril plastique. En effet, à partir du 20 avril 2020, les dispositions de la loi N°2020- 04 du 04 avril 2020, interdisant la production, l’importation, la détention, la distribution et l’usage des sachets plastiques seront appliquées dans toute leur rigueur. Au-delà de l’impact de cette loi sur la production industrielle et artisanale d’eau en sachets, plus de 10.000 personnes risquent de perdre leur principale source de revenus et de subsistance, près de 20.000 autres emplois indirects risquent de disparaître » estime le CTES.
Ce collectif n’est pas seul dans cette bataille. Les industriels du pays comptent aussi s’engager pour la même cause. Pourvu que le ministre de puisse entendre tous ces cris de désapprobation et réunisse tout le monde autour d’une table pour des discussions devant permettre d’aboutir à un consensus sur la question. En effet, qu’est-ce que cela coûterait au gouvernement, vu que le deadline communautaire est fixé à 2025, d’accorder un délai aux différents acteurs afin qu’ils puissent s’adapter ? Moustapha
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