
Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz (G) accueillant son homologue malien (D), le 10 mars 2013 à l'aéroport de Nouakchott.
Mohamed Ould Abdel Aziz et Dioncounda Traoré se sont entretenus en tête-à-tête en début d’après-midi, avant d’élargir les discussions à leur délégation. Rien n’a filtré de la rencontre, mais la guerre au Mali doit assurément avoir été le principal sujet des entretiens.
La Mauritanie, qui ne fait pas partie de la Cédéao, a choisi de ne pas envoyer de soldats au sein des forces africaines engagées au Nord du Mali, mais a fermé ses frontières pour empêcher toute pénétration terroriste sur son territoire.
Toutefois, la semaine passée, à l’occasion de la visite du président du Niger, Mohamed Ould Abdel Aziz avait affirmé que son pays serait prêt à s’impliquer militairement, si l’intervention de la Misma passait sous contrôle des Nations unies.
Le président mauritanien avait également réitéré son appel à un dialogue entre Maliens, estimant que certaines revendications des populations du Nord sont légitimes, à condition qu’elles ne remettent pas en cause l’intégrité territoriale du Mali.
La présence de représentants du MNLA et du MAA, le Mouvement arabe de l’Azawad, qui vivent actuellement à Nouakchott, aurait pu éventuellement, être l’occasion d’une prise de contact.
Mais ces deux groupes, contactés par RFI, affirment n’avoir eu aucun échange avec la délégation malienne. Chacun de leur côté, des responsables du MNLA et du MAA à Nouakchott, précisent d’ailleurs ne pas souhaiter entrer en contact avec les représentants du gouvernement malien, dont ils récusent la légitimité.
Source :Rfi.fr
La Mauritanie, qui ne fait pas partie de la Cédéao, a choisi de ne pas envoyer de soldats au sein des forces africaines engagées au Nord du Mali, mais a fermé ses frontières pour empêcher toute pénétration terroriste sur son territoire.
Toutefois, la semaine passée, à l’occasion de la visite du président du Niger, Mohamed Ould Abdel Aziz avait affirmé que son pays serait prêt à s’impliquer militairement, si l’intervention de la Misma passait sous contrôle des Nations unies.
Le président mauritanien avait également réitéré son appel à un dialogue entre Maliens, estimant que certaines revendications des populations du Nord sont légitimes, à condition qu’elles ne remettent pas en cause l’intégrité territoriale du Mali.
La présence de représentants du MNLA et du MAA, le Mouvement arabe de l’Azawad, qui vivent actuellement à Nouakchott, aurait pu éventuellement, être l’occasion d’une prise de contact.
Mais ces deux groupes, contactés par RFI, affirment n’avoir eu aucun échange avec la délégation malienne. Chacun de leur côté, des responsables du MNLA et du MAA à Nouakchott, précisent d’ailleurs ne pas souhaiter entrer en contact avec les représentants du gouvernement malien, dont ils récusent la légitimité.
Source :Rfi.fr
Autres articles
-
Est de la RDC : une réunion de haut niveau condamne l'administration parallèle de l'AFC-M23
-
Commémoration du génocide des Herero et Nama en Namibie: «Les descendants ne se sentent pas du tout considérés»
-
Enlèvement du maire de Konna, dans le centre du Mali
-
Niger: deux jours après l'attaque d'Eknewane, l’état-major des forces armées nigériennes compte ses morts
-
Génocide des Tutsis au Rwanda: le parquet insiste pour obtenir la mise en cause d'Agathe Habyarimana