La situation qui prévaut à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis ne laisse pas indifférent leurs camarades de l’Ucad. Cependant, les avis divergent quant au bien-fondé ou non de la mesure prise la semaine dernière, par l’Assemblée de l’université l’Ugb. Car, si certains soutiennent que c’est un mal nécessaire, d’autres par contre mettent le doigt sur le laxisme des autorités qui ont laissé la situation pourrir.
Assise sur un banc, sa tasse de "Café Touba" à côté d'elle, Kadiatou Kénémé, étudiante à la Faculté des lettres et des sciences humaines (Flsh), estime qu'il est « trop dur » pour les étudiants concernés, vu toutes les énergies qu'ils ont dépensées durant toute l'année. « Ça fait mal, car j'ai des ami(e)s là-bas et c'est vraiment désolant », regrette la jeune fille, en train de manger du pain.
À la Faculté de sciences juridiques et politiques (Fsjp), où plusieurs étudiants révisent, dans un jardin calme, ce doctorant en droit, Christian Lionel Ndouye, pense que cette invalidation, bien que « difficile » , est « fondée dans le cadre pédagogique. On ne peut pas valider une année académique sans que le programme soumis ne soit validé », explique-t-il.
Vêtu d'un jean et d'une chemise blanche à manches longues, Christian indexe les autorités sénégalaises, qui, selon lui, pouvaient sauver l'année, en consacrant les vacances pour terminer le programme. « Invalider est assimilé à une année blanche. C'est une perte de temps », trouve-t-il.
« C'est difficile », mais l'invalidation des Ufr est un « mal nécessaire » pour Serigne Modou Bousso Faye, trouvé en pleine révision dans le hall de la Faculté de médecine. « C'est vrai qu'ils ont perdu l'année, mais c'est un mal nécessaire. L'Ugb va partir sur de nouvelles bases et cette affaire de Fallou Sène (étudiant tué par balle le 15 mai lors d’une manifestation, ndlr) a, quelque part, amélioré les conditions dans l'Université ».
Jeudi, à l’issue d’une réunion, l’Assemblée de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) a invalidé l’année académique dans quatre Ufr (Unité de formation et de recherche), que sont l’agro-alimentaire, les sciences juridiques et politiques, les sciences économiques et de gestion et les sciences appliquées et de technologies.
La mort de l’étudiant Fallou Sène, de longues perturbations de l’année dues aux grèves récurrentes notamment des étudiants pour réclamer le paiement des bourses, entres autres, ont fait que le programme scolaire n’a pu être terminé dans ces Ufr, justifiant ainsi cette invalidation.
Si Nelson Mandela pense que « l'éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde », au Sénégal on n’en pense pas, affirme Mlle Kénémé, l'étudiante au teint clair. « Ils (les gouvernants) pouvaient trouver des solutions. Au Sénégal, les autorités ne mettent pas l'éducation en avant. Au contraire, elle est en dernière position. La preuve est là », justifie, l'étudiante visiblement déçue.
Assise sur un banc, sa tasse de "Café Touba" à côté d'elle, Kadiatou Kénémé, étudiante à la Faculté des lettres et des sciences humaines (Flsh), estime qu'il est « trop dur » pour les étudiants concernés, vu toutes les énergies qu'ils ont dépensées durant toute l'année. « Ça fait mal, car j'ai des ami(e)s là-bas et c'est vraiment désolant », regrette la jeune fille, en train de manger du pain.
À la Faculté de sciences juridiques et politiques (Fsjp), où plusieurs étudiants révisent, dans un jardin calme, ce doctorant en droit, Christian Lionel Ndouye, pense que cette invalidation, bien que « difficile » , est « fondée dans le cadre pédagogique. On ne peut pas valider une année académique sans que le programme soumis ne soit validé », explique-t-il.
Vêtu d'un jean et d'une chemise blanche à manches longues, Christian indexe les autorités sénégalaises, qui, selon lui, pouvaient sauver l'année, en consacrant les vacances pour terminer le programme. « Invalider est assimilé à une année blanche. C'est une perte de temps », trouve-t-il.
« C'est difficile », mais l'invalidation des Ufr est un « mal nécessaire » pour Serigne Modou Bousso Faye, trouvé en pleine révision dans le hall de la Faculté de médecine. « C'est vrai qu'ils ont perdu l'année, mais c'est un mal nécessaire. L'Ugb va partir sur de nouvelles bases et cette affaire de Fallou Sène (étudiant tué par balle le 15 mai lors d’une manifestation, ndlr) a, quelque part, amélioré les conditions dans l'Université ».
Jeudi, à l’issue d’une réunion, l’Assemblée de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Ugb) a invalidé l’année académique dans quatre Ufr (Unité de formation et de recherche), que sont l’agro-alimentaire, les sciences juridiques et politiques, les sciences économiques et de gestion et les sciences appliquées et de technologies.
La mort de l’étudiant Fallou Sène, de longues perturbations de l’année dues aux grèves récurrentes notamment des étudiants pour réclamer le paiement des bourses, entres autres, ont fait que le programme scolaire n’a pu être terminé dans ces Ufr, justifiant ainsi cette invalidation.
Si Nelson Mandela pense que « l'éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde », au Sénégal on n’en pense pas, affirme Mlle Kénémé, l'étudiante au teint clair. « Ils (les gouvernants) pouvaient trouver des solutions. Au Sénégal, les autorités ne mettent pas l'éducation en avant. Au contraire, elle est en dernière position. La preuve est là », justifie, l'étudiante visiblement déçue.
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