« Je consulte, j'écoute », dit le président, qui « posera des jalons au premier semestre ». Emmanuel Macron veut déjà refonder les rapports de l'islam avec la République. Et pour cela il va toucher à l'organisation actuelle. Elle n'est pas jugée satisfaisante.
Notamment l'actuel Conseil français du culte musulman, le CFCM. Joint par téléphone, Ahmet Ogras, son président, reste prudent, car il n'y a pas eu d’annonces concrètes. Mais il avertit, attention à l'ingérence de l'exécutif :
« Il n’y a pas besoin de conseils de l’extérieur sur ce sujet-là. Nous sommes dans une période post-attentat et les musulmans ont été du matin au soir stigmatisés. A chaque fois, ils devaient se justifier. Donc là, nous sommes dans une période paisible. C’est à nous d’agir en interne. On n’a pas besoin de le dire dans tous les médias. C’est aux représentants du culte musulman de prendre en main leurs responsabilités ».
Le CFCM est pourtant dans le giron du ministère de l'Intérieur. Le mode de désignation de ses membres sera revu. Ce sont les mosquées qui désignent actuellement le bureau. Et tout est lié, car Emmanuel Macron devrait s'attaquer aussi à la question subsidiaire du financement des lieux de cultes.
Selon la sénatrice Nathalie Goulet, 20% des fonds proviennent de pays comme le Maroc ou l'Arabie saoudite. Des financements qui vont être mieux encadrés et moins opaques.
Notamment l'actuel Conseil français du culte musulman, le CFCM. Joint par téléphone, Ahmet Ogras, son président, reste prudent, car il n'y a pas eu d’annonces concrètes. Mais il avertit, attention à l'ingérence de l'exécutif :
« Il n’y a pas besoin de conseils de l’extérieur sur ce sujet-là. Nous sommes dans une période post-attentat et les musulmans ont été du matin au soir stigmatisés. A chaque fois, ils devaient se justifier. Donc là, nous sommes dans une période paisible. C’est à nous d’agir en interne. On n’a pas besoin de le dire dans tous les médias. C’est aux représentants du culte musulman de prendre en main leurs responsabilités ».
Le CFCM est pourtant dans le giron du ministère de l'Intérieur. Le mode de désignation de ses membres sera revu. Ce sont les mosquées qui désignent actuellement le bureau. Et tout est lié, car Emmanuel Macron devrait s'attaquer aussi à la question subsidiaire du financement des lieux de cultes.
Selon la sénatrice Nathalie Goulet, 20% des fonds proviennent de pays comme le Maroc ou l'Arabie saoudite. Des financements qui vont être mieux encadrés et moins opaques.
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