Laurent Gbagbo "est le vainqueur des élections de 2010 en Côte d’Ivoire", a déclaré Simone Gbagbo devant la Cour d’assises.
Mme Gbagbo qui s’exprimait pour la première fois en public depuis son arrestation en avril 2011, est poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat, tout comme 82 autres cadres du Front populaire ivoirien (FPI), ex-parti au pouvoir.
A l’issue du deuxième tour de l’élection présidentielle de 2010, M. Gbagbo a été proclamé vainqueur par le Conseil constitutionnel alors que la Commission électorale indépendante (CEI) avait donné la victoire à son adversaire, Alassane Ouattara, ce qui a provoqué une crise post-électorale qui a fait plus de 3.000 morts.
L’épouse de M. Gbagbo, incarcéré à La Haye après sa chute, a accusé l'ancien représentant des Nations unies en Côte d’Ivoire, Young Jin-Choi qui avait validé les résultats provisoires de la Cei, d’avoir fait "déraper les débats sur la présidentielle", estimant qu’il "n'avait pas compétence pour (les) proclamer".
De présumées victimes ont manifesté aux environs de 10h GMT devant la salle d’audience où se tenait le procès, scandant: "assassins, criminels !", avant d’être refoulées par les forces de l’ordre.
A la barre, Simone Gbagbo (65 ans), a dit ne pas se reconnaître "dans tous les chefs d’accusions" qui pèsent sur elle.
Depuis fin décembre 2014, 83 proches de l'ancien président déchu comparaissent pour "atteinte à la défense nationale, attentat ou complot contre l'autorité de l'Etat, constitution de bandes armées, trouble à l'ordre public" dans la crise post-électorale de décembre 2010 à avril 2011.
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