Depuis le début de la révolution, les frontières libyennes ne sont plus contrôlées et les trafics se multiplient. À Tripoli, les consommations d’alcool et de drogue sont ainsi en hausse, notamment chez les jeunes révolutionnaires. « Il y a des jeunes qui ont un peu trop bu, raconte cet habitant de la capitale, il y a quelques jours dans un des quartiers de Fachloum ou de Dahra, ils étaient ivres et ils se sont tapés dessus. Il y a eu un mort. C’est ça les révoltes. Ca n’a rien à voir avec la politique. Les jeunes aujourd’hui, les thouars demandent à avoir une identité ».
Alors que les autorités avaient promis de gérer l’avenir de ces combattants, elles n’arrivent pas à trouver de solutions concrètes.
L'avenir est bouché, explique Patrick Haimzadeh, ancien diplomate français à Tripoli et auteur de Au cœur de la Libye de Kadhafi : « Pour l’instant, il n’y a pas de programme clair et attractif, surtout pour faire en sorte que ces jeunes quittent leur vie de rebelle, leur identité de rebelle à laquelle maintenant ils sont très attachés et qu’ils rejoignent une armée, dite nationale, mais qui n’existe pas. Leur façon de s’exprimer, c’est la culture de la kalachnikov ».
Programme de formation soutenu par les États-Unis
La crise entre le CNT et les thouars s’est récemment aggravée. Le gouvernement vient en effet de nommer un nouveau chef des armées, nomination rejetée par les révolutionnaires qui ont désigné leur propre candidat.
La Jordanie, qui vient de signer un accord avec les autorités libyennes, a prévu de former à partir du 1er mars 2012, un premier contingent de 1 000 anciens combattants. Ce pays a été choisi en raison de son expérience dans l'entraînement de la police irakienne, un programme soutenu par les États-Unis.
Auparavant, le ministère de l'Intérieur libyen avait annoncé la réintégration de 25 000 ex-rebelles dans les services de sécurité.
Source : RFI
Alors que les autorités avaient promis de gérer l’avenir de ces combattants, elles n’arrivent pas à trouver de solutions concrètes.
L'avenir est bouché, explique Patrick Haimzadeh, ancien diplomate français à Tripoli et auteur de Au cœur de la Libye de Kadhafi : « Pour l’instant, il n’y a pas de programme clair et attractif, surtout pour faire en sorte que ces jeunes quittent leur vie de rebelle, leur identité de rebelle à laquelle maintenant ils sont très attachés et qu’ils rejoignent une armée, dite nationale, mais qui n’existe pas. Leur façon de s’exprimer, c’est la culture de la kalachnikov ».
Programme de formation soutenu par les États-Unis
La crise entre le CNT et les thouars s’est récemment aggravée. Le gouvernement vient en effet de nommer un nouveau chef des armées, nomination rejetée par les révolutionnaires qui ont désigné leur propre candidat.
La Jordanie, qui vient de signer un accord avec les autorités libyennes, a prévu de former à partir du 1er mars 2012, un premier contingent de 1 000 anciens combattants. Ce pays a été choisi en raison de son expérience dans l'entraînement de la police irakienne, un programme soutenu par les États-Unis.
Auparavant, le ministère de l'Intérieur libyen avait annoncé la réintégration de 25 000 ex-rebelles dans les services de sécurité.
Source : RFI
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