Le pouvoir Judiciaire veut garder ses distances vis-à-vis de l'Exécutif. Cette doléance, de plus en plus pressante des magistrats a été réitérée par le président de l'UMS, Souleymane Teliko qui a rappelé les propositions de cette entité pour garantir la séparation effective des pouvoirs.
" Chers collègues, les nombreuses journées de réflexion que nous avons tenues durant ce mandat ont indéniablement contribué à renforcer les capacités de nos membres. Mais il ne s’agit là, pour ainsi dire , que de la partie visible de l’iceberg. Car ces forts moments d’échanges ont aussi eu le mérite de contribuer à révéler au grand jour, le côté jardin de la Justice, souvent mal connu parce que peu ouvert au public. En effet, la tenue de journées scientifiques, sur des thèmes aussi variés que la problématique des longues détentions, le trafic illicite de migrants ou encore le processus électoral, a démontré qu'au-delà de ce qui est supposé être son coeur de métier, le magistrat reste aussi, pour paraphraser Césaire, “poreux à tous les souffles du monde ” , lâche le président de l'UMS également président de la Cour d'Appel de Thiès.
A l’instar de l’oiseau de Minerve, prenant son envol la nuit, à la quête de sagesse, le juge Teliko estime également que " le magistrat n’hésite pas à sortir de la quotidienneté judiciaire pour se mettre à l’écoute de la société. Cette sensibilité citoyenne constitue à nos yeux, un legs précieux de nos illustres prédécesseurs qui, en plus d’avoir porté l’UMS sur les fonts baptismaux, ont su, engagement et clairvoyance en bandoulière, rehausser l’image et le prestige de la magistrature sénégalaise bien au-delà des frontières de notre pays. Je pense à des hommes comme Kéba Mbaye, Assane Bassirou Diouf et à tant d’autres qui ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire judiciaire de ce pays. Certes, les époques ne sont pas les mêmes; les défis non plus. Mais comme le rappelait Frantz Fanon : “chaque génération doit découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir ”, soutient - il face à ses collègues
" Chers collègues, les nombreuses journées de réflexion que nous avons tenues durant ce mandat ont indéniablement contribué à renforcer les capacités de nos membres. Mais il ne s’agit là, pour ainsi dire , que de la partie visible de l’iceberg. Car ces forts moments d’échanges ont aussi eu le mérite de contribuer à révéler au grand jour, le côté jardin de la Justice, souvent mal connu parce que peu ouvert au public. En effet, la tenue de journées scientifiques, sur des thèmes aussi variés que la problématique des longues détentions, le trafic illicite de migrants ou encore le processus électoral, a démontré qu'au-delà de ce qui est supposé être son coeur de métier, le magistrat reste aussi, pour paraphraser Césaire, “poreux à tous les souffles du monde ” , lâche le président de l'UMS également président de la Cour d'Appel de Thiès.
A l’instar de l’oiseau de Minerve, prenant son envol la nuit, à la quête de sagesse, le juge Teliko estime également que " le magistrat n’hésite pas à sortir de la quotidienneté judiciaire pour se mettre à l’écoute de la société. Cette sensibilité citoyenne constitue à nos yeux, un legs précieux de nos illustres prédécesseurs qui, en plus d’avoir porté l’UMS sur les fonts baptismaux, ont su, engagement et clairvoyance en bandoulière, rehausser l’image et le prestige de la magistrature sénégalaise bien au-delà des frontières de notre pays. Je pense à des hommes comme Kéba Mbaye, Assane Bassirou Diouf et à tant d’autres qui ont écrit l’une des plus belles pages de l’histoire judiciaire de ce pays. Certes, les époques ne sont pas les mêmes; les défis non plus. Mais comme le rappelait Frantz Fanon : “chaque génération doit découvrir sa mission, l’accomplir ou la trahir ”, soutient - il face à ses collègues
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