Comme prévue, l'opposition a bel et bien tenu sa grande marche, ce vendredi après-midi, de la Place de la nation au rond-point de la Rts. Une manifestation, autorisée par le préfet de Dakar pour permettre au front national de résistance, de dénoncer ce qu'il appelle, « la dictature » du président de la République Macky Sall. L’opposition peut se réjouir de son pari à mobiliser, puisque les Sénégalais ont répondu présent à la marche de ce vendredi. Arborant des brassards rouges, militants, sympathisants, sont venus nombreux derrière leurs différents leaders pour protester sur les lieux, contre certains agissements du régime en place qu’ils jugent anti-démocratiques.
La manifestation s’est déroulée tout de même dans une ambiance tendue. Car les divergences d'intérêts ont pris le dessus sur la cohésion d'avant-rassemblement. Chacun voulait que son cahier de doléances soit plus visible. Au moment où les pro-Khalifa réclamaient de vive voix devant la marée humaine, la liberté immédiate et sans condition de leur leader qu’il considère comme un « prisonnier politique », les pro-Karim ont voulu transformer la manifestation en un meeting. Ce qui a fini par frustrer les "Khalifistes". Des échanges houleux s'en sont suivis entre les deux camps qui s'étaient pourtant entendus au départ sur les objectifs du rassemblement.
Sonko se fait l'avocat des populations victimes de la pénurie d'eau
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, lui s’est démarqué de ces querelles politiciennes, pour mettre en avant la pénurie d’eau qui assoiffe la population dakaroise depuis plusieurs mois. Sur leurs pancartes et Tee-shirts, il n'y avait qu'un seul message : « Nous avons Soif ».
A noter la présence à ce rassemblement de tous les leaders du partis politiques de l’opposition, qui ont à l'unanimité tiré sur un président de la République qu'ils accusent de tout faire pour éliminer ses opposants. Notamment Khalifa Sall, le maire de Dakar qui est en prison depuis près de 500 jours, et Karim Wade, le fils de l'ancien président, qui vit en exil au Qatar. Pape Diop de Bokk Gis-Gis, Mansour Sy Djamil de Bes Du Niak, Mamadou Diop "Decroix" de Aj/Pads, Moustapha Guirrasy...
Cependant, il y avait un grand absent à cette marche. C'est le président du parti Rewmi Idrissa Seck. Même si son lieutenant Déthié Fall était de la partie...
La manifestation s’est déroulée tout de même dans une ambiance tendue. Car les divergences d'intérêts ont pris le dessus sur la cohésion d'avant-rassemblement. Chacun voulait que son cahier de doléances soit plus visible. Au moment où les pro-Khalifa réclamaient de vive voix devant la marée humaine, la liberté immédiate et sans condition de leur leader qu’il considère comme un « prisonnier politique », les pro-Karim ont voulu transformer la manifestation en un meeting. Ce qui a fini par frustrer les "Khalifistes". Des échanges houleux s'en sont suivis entre les deux camps qui s'étaient pourtant entendus au départ sur les objectifs du rassemblement.
Sonko se fait l'avocat des populations victimes de la pénurie d'eau
Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, lui s’est démarqué de ces querelles politiciennes, pour mettre en avant la pénurie d’eau qui assoiffe la population dakaroise depuis plusieurs mois. Sur leurs pancartes et Tee-shirts, il n'y avait qu'un seul message : « Nous avons Soif ».
A noter la présence à ce rassemblement de tous les leaders du partis politiques de l’opposition, qui ont à l'unanimité tiré sur un président de la République qu'ils accusent de tout faire pour éliminer ses opposants. Notamment Khalifa Sall, le maire de Dakar qui est en prison depuis près de 500 jours, et Karim Wade, le fils de l'ancien président, qui vit en exil au Qatar. Pape Diop de Bokk Gis-Gis, Mansour Sy Djamil de Bes Du Niak, Mamadou Diop "Decroix" de Aj/Pads, Moustapha Guirrasy...
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