
« La vérité c’est que les familles sont extrêmement fières de dire : "voilà, j’ai ma fille qui est diplômée des plus grandes universités occidentales et qui est de retour". Et ces jeunes femmes ont bien évidemment vécu seules pendant plusieurs années en appartement à l’étranger et lorsqu’elles reviennent on leur demande de se confiner dans leur chambre d’adolescente tout simplement parce que dans la société sénégalaise, c’est extrêmement mal vue d’être femme, pas mariée et de vivre seule en appartement. Donc elles sont taxées de jeunes filles infréquentables, aux mœurs légères… »
« L’avenir de l’Afrique se joue entre les mains de jeunes femmes délivrées de la peur, affranchies de l’autorité parentale et prêtes si nécessaire à la désobéissance », c’est le message audacieux que lance une jeune chef d’entreprise sénégalaise, Khady Touré.
Ce vendredi 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, elle publie une tribune dans plusieurs quotidiens de Dakar, Montréal et Paris, sous le titre « Les nouveaux nègres ». Un titre provocateur.
avec RFI
Autres articles
-
Examens du CFEE et du BFEM 2025 : l'académie de Kolda compte plus de 2000 candidats sans extrait de naissance
-
Cessation de parution du média Public SN : la Cour suprême suspend la décision du ministre de la Communication
-
Pour un alignement immédiat et sans condition des greffiers à la hiérarchie A2 : une exigence de justice et de cohérence administrative
-
Explosion de la fraude aux examens : le superviseur du baccalauréat à Kolda et Sédhiou sonne l'alerte
-
🔴Direct- Midi Keng: Diomaye dans le Nord, Sophie Gladima et son audition, 700 cas de tuberculose recensés, dénouement dans l’affaire Jérôme Bandiaky