"Des hélicoptères sud-africains de la brigade d'intervention de l'ONU ont été demandés par les FARDC (armée régulière) pour les appuyer et les aider à reconquérir Kamango. Ils ont tiré cet après-midi", a expliqué à l'AFP cet officier supérieur. Kamango avait été prise mercredi matin par des rebelles ougandais présumés, les Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-Nalu).
L'armée régulière (FARDC), qui avait fait appel à la brigade de la Monusco, affirme avoir repris depuis la localité. "On a déjà repris Kamango (...) en fin d'après-midi", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Olivier Amuli, porte-parole de l'armée dans la province instable du Nord-Kivu, où plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers sont actifs.
Interrogés par l'AFP, un officier supérieur de la Monusco, ainsi que Teddy Kataliko, président de la société civile du territoire de Beni, où se trouve Kamango, n'ont pu confirmer la reprise de cette localité par l'armée. La société civile accuse les Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-Nalu) d'avoir mené cette attaque en collaboration avec l'armée ougandaise.
>> Lire : Qui est Jamil Makulu de l'ADF, le rebelle islamiste du Nord-Kivu ?
Organisation terroriste
L'ADF-Nalu sévit dans le nord de la province du Nord-Kivu. Aujourd'hui uniquement composée d'islamistes, elle est dirigée depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l'islam. Les États-Unis l'ont placée sur leur liste d'organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l'ONU depuis 2011, et de l'Union européenne depuis 2012.
"Le bilan fait état de dix personnes enlevées, 11 blessés civils, cinq blessés militaires et plusieurs morts du côté des civils, ainsi que plusieurs maisons brûlées par ces assaillants", avait déclaré en milieu de journée à l’AFP Teddy Kataliko, président de la société civile du territoire de Beni, dans l'Etat du Nord-Kivu, où se trouve Kamango.
La mission de l’ONU (Monusco) avait dénoncé qu'"au moins 21" personnes avaient été tuées avec une "extrême brutalité" les 13 et 14 décembre dans les villages de Musuku et Mwenda, dans le territoire de Beni. Elle n’a pas cité les auteurs présumés mais la société civile avait attribué ce "carnage" aux ADF-Nalu et demandé une action urgente de l’armée et de la Monusco.
En juillet, dans la région de Kamango, des combats avaient opposé l’ADF-Nalu à l’armée congolaise. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient alors réfugiées en Ouganda et plusieurs bâtiments publics avaient été pillés. L’armée avait par la suite repris le contrôle de cette localité.
Source : Rfi.fr
L'armée régulière (FARDC), qui avait fait appel à la brigade de la Monusco, affirme avoir repris depuis la localité. "On a déjà repris Kamango (...) en fin d'après-midi", a déclaré à l'AFP le lieutenant-colonel Olivier Amuli, porte-parole de l'armée dans la province instable du Nord-Kivu, où plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers sont actifs.
Interrogés par l'AFP, un officier supérieur de la Monusco, ainsi que Teddy Kataliko, président de la société civile du territoire de Beni, où se trouve Kamango, n'ont pu confirmer la reprise de cette localité par l'armée. La société civile accuse les Forces alliées démocratiques-Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-Nalu) d'avoir mené cette attaque en collaboration avec l'armée ougandaise.
>> Lire : Qui est Jamil Makulu de l'ADF, le rebelle islamiste du Nord-Kivu ?
Organisation terroriste
L'ADF-Nalu sévit dans le nord de la province du Nord-Kivu. Aujourd'hui uniquement composée d'islamistes, elle est dirigée depuis 2007 par Jamil Mukulu, un chrétien converti à l'islam. Les États-Unis l'ont placée sur leur liste d'organisations terroristes dès 2001 et Jamil Mukulu est visé par des sanctions de l'ONU depuis 2011, et de l'Union européenne depuis 2012.
"Le bilan fait état de dix personnes enlevées, 11 blessés civils, cinq blessés militaires et plusieurs morts du côté des civils, ainsi que plusieurs maisons brûlées par ces assaillants", avait déclaré en milieu de journée à l’AFP Teddy Kataliko, président de la société civile du territoire de Beni, dans l'Etat du Nord-Kivu, où se trouve Kamango.
La mission de l’ONU (Monusco) avait dénoncé qu'"au moins 21" personnes avaient été tuées avec une "extrême brutalité" les 13 et 14 décembre dans les villages de Musuku et Mwenda, dans le territoire de Beni. Elle n’a pas cité les auteurs présumés mais la société civile avait attribué ce "carnage" aux ADF-Nalu et demandé une action urgente de l’armée et de la Monusco.
En juillet, dans la région de Kamango, des combats avaient opposé l’ADF-Nalu à l’armée congolaise. Des dizaines de milliers de personnes s’étaient alors réfugiées en Ouganda et plusieurs bâtiments publics avaient été pillés. L’armée avait par la suite repris le contrôle de cette localité.
Source : Rfi.fr
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