Ce sont les Etats-Unis qui ont réclamé cette réunion d'urgence. Les 15 membres du Conseil de sécurité se sont mis d'accord sur un communiqué qui condamne les récentes violences et en particulier les attaques contre les populations civiles.
Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a toutefois indiqué lors de ses consultations à huis clos que la Minuss, la mission de l'ONU au Soudan du Sud n'aurait pas les moyens d'assurer son mandat de protection de civils en cas de violences à grande échelle.
C'est donc, dans l'immédiat, un message politique fort que le Conseil de sécurité a envoyé aux parties sud-soudanaises. Il a clairement indiqué dans son communiqué que des sanctions pourraient être prises contre les forces de sécurité qui se rendraient coupables de violences à l'égard des civils et des personnels onusiens.
A quelques semaines du renouvellement du mandat de la Minuss, les ambassadeurs ont aussi rapidement évoqué de nouvelles pistes opérationnelles : renforcement du mandat, des effectifs et des moyens supplémentaires.
L'Egypte a, elle, évoqué l'idée d'une zone d'exclusion aérienne. Dans son communiqué, le Conseil appelle d'ores et déjà les Etats de la région à se tenir prêts à envoyer plus de casques bleus.
Affrontements
Car, sur le terrain, ce sont des milliers d'habitants qui ont fui les combats de dimanche. Certains se sont réfugiés dans un camp des Nations unies de Juba, qui abrite déjà près de 30 000 déplacés et qui a été la cible de tirs. D'autres se sont dirigés vers une base de l'ONU, proche de l'aéroport. Depuis le début des affrontements, jeudi 7 juillet, les habitants restaient terrés chez eux.
Dimanche matin, vers 8h30, les combats ont d'abord repris dans la partie ouest de Juba entre les forces régulières et les ex-rebelles. Un lieu où les troupes des deux parties disposent de bases au pied des montagnes de Jebel Kujur.
Un camp de l'ONU a aussi été pris pour cible. Les Nations unies qui ont alors évoqué des « coups de feu, des tirs de mortier et de lance-grenades ». Un casque bleu chinois a été tué et plusieurs blessés, indique l'ONU.
Les affrontements se sont ensuite étendus à d'autres zones de la capitale au fil de la journée, notamment dans le quartier de Gudele. Une zone où l'ex-chef rebelle Riek Machar a installé son quartier général.
Selon les médias locaux, le bilan s'éleverait à l'heure actuelle à au moins 270 morts depuis deux jours. On ignore jusqu'à présent les motifs de ces violences, mais chaque partie se renvoie la balle.
Source: Rfi.fr
Le chef des opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a toutefois indiqué lors de ses consultations à huis clos que la Minuss, la mission de l'ONU au Soudan du Sud n'aurait pas les moyens d'assurer son mandat de protection de civils en cas de violences à grande échelle.
C'est donc, dans l'immédiat, un message politique fort que le Conseil de sécurité a envoyé aux parties sud-soudanaises. Il a clairement indiqué dans son communiqué que des sanctions pourraient être prises contre les forces de sécurité qui se rendraient coupables de violences à l'égard des civils et des personnels onusiens.
A quelques semaines du renouvellement du mandat de la Minuss, les ambassadeurs ont aussi rapidement évoqué de nouvelles pistes opérationnelles : renforcement du mandat, des effectifs et des moyens supplémentaires.
L'Egypte a, elle, évoqué l'idée d'une zone d'exclusion aérienne. Dans son communiqué, le Conseil appelle d'ores et déjà les Etats de la région à se tenir prêts à envoyer plus de casques bleus.
Affrontements
Car, sur le terrain, ce sont des milliers d'habitants qui ont fui les combats de dimanche. Certains se sont réfugiés dans un camp des Nations unies de Juba, qui abrite déjà près de 30 000 déplacés et qui a été la cible de tirs. D'autres se sont dirigés vers une base de l'ONU, proche de l'aéroport. Depuis le début des affrontements, jeudi 7 juillet, les habitants restaient terrés chez eux.
Dimanche matin, vers 8h30, les combats ont d'abord repris dans la partie ouest de Juba entre les forces régulières et les ex-rebelles. Un lieu où les troupes des deux parties disposent de bases au pied des montagnes de Jebel Kujur.
Un camp de l'ONU a aussi été pris pour cible. Les Nations unies qui ont alors évoqué des « coups de feu, des tirs de mortier et de lance-grenades ». Un casque bleu chinois a été tué et plusieurs blessés, indique l'ONU.
Les affrontements se sont ensuite étendus à d'autres zones de la capitale au fil de la journée, notamment dans le quartier de Gudele. Une zone où l'ex-chef rebelle Riek Machar a installé son quartier général.
Selon les médias locaux, le bilan s'éleverait à l'heure actuelle à au moins 270 morts depuis deux jours. On ignore jusqu'à présent les motifs de ces violences, mais chaque partie se renvoie la balle.
Source: Rfi.fr
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