Plus de deux jours après l’accident, les bilans sont toujours extrêmement variables. Selon le porte-parole du gouvernement, Lambert Mendé, 48 personnes au moins sont mortes dans cet accident de train et 160 sont blessées, dont 12 grièvement. Mais une autre source jointe sur les lieux de l’accident fait état de 100 morts. Seule certitude : le train était bondé, car c’est le premier à avoir quitté la ville de Kamina depuis trois semaines. La plupart des passagers voyageaient clandestinement, accrochés aux portières ou sur le toit de ce train de marchandises. Personne ne sait donc exactement combien étaient montés à bord et le bilan officiel, par conséquent, pourrait encore s’alourdir.
Sur place, quarante-huit heures après le drame, la situation reste compliquée. Avec le choc du déraillement, les 20 wagons se sont couchés, dont certains les uns par-dessus les autres, alors que d’autres ont atterri dans un ravin. Une grue envoyée sur place a permis de relever quatre de ces wagons et d’extirper des corps. Néanmoins, les opérations de secours vont mettre du temps. Selon un responsable de la société nationale des chemins de fer, il faudra cinq jours au moins avant que tous les wagons ne soient relevés et l’ensemble des corps récupérés.
En ce qui concerne les causes de l’accident, une enquête a été ouverte. Selon un membre du syndicat de la société des chemins de fer, la locomotive roulait trop vite, et du fait de la vétusté de l’appareil, elle n’aurait pas pu freiner à temps pour éviter le drame.
Source : Rfi.fr
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