A Tunis, ils étaient à peine un millier d'opposants à manifester ce vendredi 26 juillet. REUTERS/Anis Mili
Devant le siège de l’UGTT, le puissant syndicat tunisien instigateur de la grève générale, les manifestants sont moins nombreux qu’attendu. La mesure est exceptionnelle, en signe de protestation après l’assassinat du député Brahmi, six mois après celui de l’opposant Chokri Belaïd.
Mais les opposants sont à peine un millier à demander le départ des islamistes au pouvoir. « On est dégoûtés, tout le peuple tunisien est dégoûté », lâche un manifestant dans le brouhaha de la foule en colère.
Aucune preuve ne permet d’affirmer que les islamistes sont responsables de la mort du député. Pourtant, certains slogans n’hésitent pas à qualifier d’« assassin » Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahda. « On n’a plus envie d’Ennahda dans notre pays. Ils ont tué nos héros. Nous demandons la vérité concernant le meurtre de Chokri Belaïd et celui de Brahmi, et qu’Ennahda ne reste plus ici. On n’a plus envie d’eux », répète une protestataire.
Quelques minutes après cette manifestation, presque au même endroit, dans le centre de Tunis, un millier de manifestants pro-Ennahda prenaient le relais pour soutenir la légitimité du parti au pouvoir. Ce vendredi, dans les deux camps, la mobilisation est restée plutôt faible.
Démissions en masse
Le meurtre de Mohamed Brahmi accentue un peu plus la crise politique. Quarante-deux ont annoncé ce vendredi soir leur intention de démissionner de l'Assemblée nationale constituante dans le but d'exiger l'achèvement du texte constitutionnel et la mise en place d'un gouvernement d'union nationale.
Source : Rfi.fr
Mais les opposants sont à peine un millier à demander le départ des islamistes au pouvoir. « On est dégoûtés, tout le peuple tunisien est dégoûté », lâche un manifestant dans le brouhaha de la foule en colère.
Aucune preuve ne permet d’affirmer que les islamistes sont responsables de la mort du député. Pourtant, certains slogans n’hésitent pas à qualifier d’« assassin » Rached Ghannouchi, le leader d’Ennahda. « On n’a plus envie d’Ennahda dans notre pays. Ils ont tué nos héros. Nous demandons la vérité concernant le meurtre de Chokri Belaïd et celui de Brahmi, et qu’Ennahda ne reste plus ici. On n’a plus envie d’eux », répète une protestataire.
Quelques minutes après cette manifestation, presque au même endroit, dans le centre de Tunis, un millier de manifestants pro-Ennahda prenaient le relais pour soutenir la légitimité du parti au pouvoir. Ce vendredi, dans les deux camps, la mobilisation est restée plutôt faible.
Démissions en masse
Le meurtre de Mohamed Brahmi accentue un peu plus la crise politique. Quarante-deux ont annoncé ce vendredi soir leur intention de démissionner de l'Assemblée nationale constituante dans le but d'exiger l'achèvement du texte constitutionnel et la mise en place d'un gouvernement d'union nationale.
Source : Rfi.fr
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