« Congo-Océan », c'est le nom donné à ce chemin de fer : 510 kilomètres, destiné à relier la capitale du Congo français, Brazzaville, au port de Pointe-Noire. L'objectif est d’exporter les produits coloniaux. La société de construction des Batignolles fait appel à des hommes, des femmes et même des enfants. Pendant plus de dix ans, ces millions d'indigènes sont soumis aux travaux forcés.
« Ces travailleurs forcés ne sont pas condamnés à une peine privative de liberté à laquelle s’ajoutent les travaux forcés, explique l’historien Olivier Le Cour Grandmaison. Il s’agit de l’ensemble de la population civile qui est concernée. A charge pour la société de construction des Batignolles de réunir ces travailleurs forcés et de les exploiter. De les réunir dans ce que l’on appelle à l’époque les " camps ferroviaires ", qui se déplacent au fur et à mesure de l’avancée du chantier. Les taux de mortalité dans certains " camps ferroviaires " sont de 57% ».
Source : Rfi.fr
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