L’endroit choisi est symbolique : c’est à la maison du peuple, lieu chargé d’histoire construit au milieu des années 1960, au cœur de la capitale burkinabè, que doit être signée dimanche la charte de la transition. Sauf contretemps, la cérémonie doit débuter à 16h (heure locale) en présence de personnalités venues de tout le Burkina et du corps diplomatique basé dans le pays.
Le texte (disponible ici au téléchargement) sera paraphé par les quatre organes qui ont participé à sa finalisation : les forces de défense et de sécurité, les partis politiques – de l’opposition et de l’ancien pouvoir –, les autorités religieuses et la société civile.
Un président nommé dès dimanche ?
L’officialisation de la charte va permettre de lancer réellement les travaux de la transition politique. Et tous les acteurs sont très optimistes : dans un chronogramme que l’envoyé spécial de RFI a pu consulter, il est indiqué que le président de la transition pourrait être nommé avant dimanche à minuit.
Toujours selon ce document, toutes les autres nominations s’enchaîneraient dans la semaine : Premier ministre, ministres et membres de l’Assemblée. Un programme extrêmement ambitieux, qui fait dire à certains observateurs de la vie politique burkinabè que le plus dur reste à venir.
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