Le chef d’état-major interarmées, le général Dempsey, a présidé cette réunion de travail d’une journée dont l’objet était de définir une stratégie commune et de coordonner les activités des pays s’étant joints à la coalition et qui ont chacun des rôles différents.
Le président Obama a participé à une partie des discussions. Il s’est dit « très inquiet » de la situation à Kobane qui illustre la menace posée par le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie. Obama a annoncé que les frappes aériennes se poursuivraient, mais qu’il ne fallait pas s’attendre à un règlement rapide de la crise. « Il y aura des jours de progrès et des périodes de revers », a-t-il déclaré. Il a aussi souligné que battre l’organisation EI n’était pas simplement une campagne militaire sur un champ de bataille, c’était aussi un combat contre l’extrémisme.
L’Arabie saoudite et la Turquie étaient représentées à la réunion. Mais des tensions existent entre Washington et Ankara : les Américains voudraient que les Turcs envoient des troupes en Syrie, mais ceux-ci ne le feront que si les frappes aériennes visent à la fois les jihadistes et les forces d’Assad. Mais pour le moment, l’administration Obama est plus préoccupée par le fait de détruire l’État islamique que le régime syrien.
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