Mohammed Dairi est le ministre libyen des Affaires Etrangères a déclaré que "la situation en Libye a été ombragée par l'attention que la communauté internationale a apportée à Daesh en Syrie et en Irak. Nous restons sur notre faim quant à ce qui concerne le soutien à la Libye dans sa lutte contre le terrorisme."
Il a également demandé une levée des restrictions sur les livraisons d'armes au gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale. C'est d'ailleurs le moment pour elle de prouver sa solidarité au chevet de la Libye, renchérit son homologue Egyptien des Affaires étrangères Sameh Choukry : "L'Egypte appelle à un engagement fort de la communauté internationale à sa solidarité, à sa rigueur pour lutter contre la menace terroriste et pour l'éradiquer. Et surtout un engagement du Conseil de sécurité qui pourrait être la meilleure approche."
Plusieurs délégations sont opposées à une intervention militaire. La Tunisie, l'Italie ainsi que la plupart des membres influents du Conseil de sécurité sont plutôt favorables à une restauration rapide de la sécurité du pays à travers une solution politique du conflit.
Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangers de l'Algérie estime que "c'est seulement avec le dialogue et la réconciliation nationale que les différentes parties libyennes pourront dépasser la grave crise qui les affecte avec toutes les conséquences que cela pourrait entrainer dans toute la région. Je peux dire de nouveau que cette solution tant désirée, je crois qu'il ne peut y avoir la moindre divergence là-dessus, ne peut venir que des Libyens eux-mêmes et pour la Libye. Le devoir de la communauté internationale étant d'apporter tous les moyens diplomatiques et politiques pour accompagner, encourager et favoriser cette voie sans égale."
Par ailleurs, un projet de résolution rédigé par les Etats arabes est en discussion et pourrait être soumis au vote mardi prochain. En attendant, le ministre libyen entend se rendre très prochainement à Washington pour également y solliciter l'appui américain contre les groupes armés dans son pays.
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation