Le tribunal de district de Tokyo a annoncé lundi 31 décembre qu'il prolongeait de dix jours la détention de Carlos Ghosn. Le PDG de Renault sera donc maintenu en détention jusqu'au 11 janvier.
Arrêté le 19 novembre a Tokyo, le patron franco-libanais a déjà été inculpé une première fois pour avoir sous-déclaré ses revenus sur cinq ans dans des documents remis aux autorités boursières japonaises. Le parquet de Tokyo soupçonne désormais le patron franco-libanais d'abus de confiance et l'accuse « d'avoir failli a sa fonction de PDG et d'avoir causé un préjudice a Nissan ».
Le procureur du tribunal de district de Tokyo accuse Carlos Ghosn d'avoir fait passer dans les comptes de Nissan des pertes de 14,5 millions d'euros sur des investissements personnels en bourse au moment de la crise financière de 2008. Pour résoudre ce problème l'ex patron de Nissan et toujours PDG de Renault aurait obtenu qu'un ami milliardaire saoudien Khaled Al-Juffali se porte garant de cette perte.
Carlos Ghosn aurait remboursé son créancier en puisant dans un fonds interne du constructeur japonais, la « réserve du patron ». Ainsi, à son initiative, un montant équivalent a été viré sur le compte de l'homme d'affaires saoudien par le biais d'une filiale de Nissan au Moyen-Orient.
Ce type de délit est prescrit au bout de sept ans. Mais la loi permet de suspendre le décompte lors des séjours à l'étranger. Or, Carlos Ghosn passait seulement un tiers de son temps au Japon. De son côté, l'ex-patron de Nissan nie toute malversation.
Arrêté le 19 novembre a Tokyo, le patron franco-libanais a déjà été inculpé une première fois pour avoir sous-déclaré ses revenus sur cinq ans dans des documents remis aux autorités boursières japonaises. Le parquet de Tokyo soupçonne désormais le patron franco-libanais d'abus de confiance et l'accuse « d'avoir failli a sa fonction de PDG et d'avoir causé un préjudice a Nissan ».
Le procureur du tribunal de district de Tokyo accuse Carlos Ghosn d'avoir fait passer dans les comptes de Nissan des pertes de 14,5 millions d'euros sur des investissements personnels en bourse au moment de la crise financière de 2008.
Carlos Ghosn aurait remboursé son créancier en puisant dans un fonds interne du constructeur japonais, la « réserve du patron ». Ainsi, à son initiative, un montant équivalent a été viré sur le compte de l'homme d'affaires saoudien par le biais d'une filiale de Nissan au Moyen-Orient.
Ce type de délit est prescrit au bout de sept ans. Mais la loi permet de suspendre le décompte lors des séjours à l'étranger. Or, Carlos Ghosn passait seulement un tiers de son temps au Japon. De son côté, l'ex-patron de Nissan nie toute malversation.
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