Armés de couteaux et de bâtons, les protestataires qui scandaient « démission, démission » ont envahi et saccagé les locaux du Congrès. Ils ont également blessé plusieurs députés, d'après les déclarations du porte-parole du congrès Omar Hmidan qui n'a pas toutefois confirmé les informations de al-Naaba. Cette chaîne de télévision libyenne croit savoir que deux députés ont été blessés par balles alors qu'ils cherchaient à regagner leur voiture pour fuir l'enceinte du Congrès.
Les manifestants reprochent aux députés leur incapacité à rétablir l'ordre, ils sont également en colère contre les élus depuis leur décision de proroger leur mandat, qui devait expirer début février. Samedi, un groupe avait organisé un sit-in devant le siège du Congrès lorsque des hommes armés les ont dispersés. Ils ont également enlevé des manifestants, ce qui a semble-t-il également conduit au coup de sang de dimanche soir.
Le ministère de la Justice a dénoncé « ces enlèvements de jeunes venus exprimer leur opinion ». Les autorités libyennes peinent à sécuriser le pays, mais aussi leurs propres institutions. Les ministères et le Congrès général sont en effet régulièrement investis par des manifestants.
Source : Rfi.fr
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