
Madame Seck, mariée et musulmane soutient qu’elle doit et a l’obligation d’accomplir son devoir civique. « Moi je ne vais pas le faire. Je suis sénégalaise et musulmane, donc je vais accomplir mon devoir citoyen, celui d’aller voter avec ma conscience tranquille et non de faire ce que les marabouts me demandent. Moi, je ne compte pas sur les marabouts sur ce plan. Je compte d’abord sur mon mari, avant les marabouts ».
Fara Mbodj est catégorique, les consignes de vote des chefs religieux à l’approche des élections au Sénégal. « Mon intérêt est de choisir mon candidat moi seul. L’intérêt des marabouts dans ce contexte, est qu’ils bénéficient en échange du ndiguël, des sommes pour satisfaire leurs besoins. Personne ne peut choisir mon candidat à ma place, même mon père », martèle Mbodj sur les ondes de RFM.
Pour Djiby Ndao, il est convaincu que son marabout n’a qu’un seul devoir, lui donner des consigner du saint livre (le Coran) et non le « Ndiguël ». « Je ne suis pas d’accord avec ces consignes. Si mon marabout me demande de voter pour quelqu’un, je ne le ferai pas. Mon marabout a le privilège de me donner des consignes pour Dieu et notre prophète. Mais il n’a pas droit de s’inviter dans ma vie privée, car le vote est une vie privée pour moi. Ma vie privée est et reste ma vie privée ».
Abdou Khadry Ndiaye, talibé, reste convaincu et soumis à son marabout. « Si mon marabout me demande de voter pour un tel, je le ferai sans hésiter. Parce que je me suis soumis à lui, donc je ferai tout ce qu’il me demandera ».
Le résultat provisoire du premier tour oppose le président sortant Me Abdoulaye Wade à son ex-premier ministre Macky Sall. Le 25 mars prochain, les sénégalais sont appelés aux urnes pour départager ces deux candidats en lice pour le second tour présidentiel.
Avec la radio locale RFM
Fara Mbodj est catégorique, les consignes de vote des chefs religieux à l’approche des élections au Sénégal. « Mon intérêt est de choisir mon candidat moi seul. L’intérêt des marabouts dans ce contexte, est qu’ils bénéficient en échange du ndiguël, des sommes pour satisfaire leurs besoins. Personne ne peut choisir mon candidat à ma place, même mon père », martèle Mbodj sur les ondes de RFM.
Pour Djiby Ndao, il est convaincu que son marabout n’a qu’un seul devoir, lui donner des consigner du saint livre (le Coran) et non le « Ndiguël ». « Je ne suis pas d’accord avec ces consignes. Si mon marabout me demande de voter pour quelqu’un, je ne le ferai pas. Mon marabout a le privilège de me donner des consignes pour Dieu et notre prophète. Mais il n’a pas droit de s’inviter dans ma vie privée, car le vote est une vie privée pour moi. Ma vie privée est et reste ma vie privée ».
Abdou Khadry Ndiaye, talibé, reste convaincu et soumis à son marabout. « Si mon marabout me demande de voter pour un tel, je le ferai sans hésiter. Parce que je me suis soumis à lui, donc je ferai tout ce qu’il me demandera ».
Le résultat provisoire du premier tour oppose le président sortant Me Abdoulaye Wade à son ex-premier ministre Macky Sall. Le 25 mars prochain, les sénégalais sont appelés aux urnes pour départager ces deux candidats en lice pour le second tour présidentiel.
Avec la radio locale RFM
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