A écouter l'opposition, tant que le président Condé n'a pas retiré le décret convoquant les électeurs aux urnes, les manifestations ne s'arreteront pas. Du côté de la présidence, on affirme que le décret ainsi que la date du 30 juin sont irrévocables.
Au milieu, le médiateur de l'ONU, Saïd Djinnit tente de recoller les morceaux. Il a déjà obtenu quelques gestes du président qui a publiquement demandé à son gouvernement d'examiner la libération des manifestants emprisonnés depuis la fin février.Gages insuffisants aux yeux de l'opposition, qui s'estime écarté du petit cercle de décision au sein de la CENI. Du côté du gouvernement, on semble parier sur un essoufflement de l'opposition et l'on note que la marche de jeudi fut moins suivie que celle de la semaine précédente.
On espère aussi que l'ouverture ce vendredi des inscritpions des candidats pour les législatives va fissurer le front de l'opposition. En clair que certains partis cèderont aux sirènes des urnes. Le chef de file de L'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Celou Dalein Diallo a déjà prévenu que ses candidats n'iront pas s'inscrire dans les conditions actuelles.
Essouflement
Le pouvoir avance aussi comme geste d'apaisement le fait que les experts internationaux de l'Union européenne et de la francophonie sont arrivés à Conakry pour superviser le travail de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de son opérateur technique décrié par l'opposition, le Sud-Africain Waymarck.
Au milieu, le médiateur de l'ONU, Saïd Djinnit tente de recoller les morceaux. Il a déjà obtenu quelques gestes du président qui a publiquement demandé à son gouvernement d'examiner la libération des manifestants emprisonnés depuis la fin février.Gages insuffisants aux yeux de l'opposition, qui s'estime écarté du petit cercle de décision au sein de la CENI. Du côté du gouvernement, on semble parier sur un essoufflement de l'opposition et l'on note que la marche de jeudi fut moins suivie que celle de la semaine précédente.
On espère aussi que l'ouverture ce vendredi des inscritpions des candidats pour les législatives va fissurer le front de l'opposition. En clair que certains partis cèderont aux sirènes des urnes. Le chef de file de L'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Celou Dalein Diallo a déjà prévenu que ses candidats n'iront pas s'inscrire dans les conditions actuelles.
Essouflement
Le pouvoir avance aussi comme geste d'apaisement le fait que les experts internationaux de l'Union européenne et de la francophonie sont arrivés à Conakry pour superviser le travail de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de son opérateur technique décrié par l'opposition, le Sud-Africain Waymarck.
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