Manifestation contre le groupe Clarín, devant le palais du Congrès argentin, le 29 octobre 2013. REUTERS/Enrique Marcarian
Il était prévisible que la loi, votée en octobre 2009, soit déclarée constitutionnelle. Mais on pouvait penser que la Cour suprême rejetterait certains des articles contestés par Clarín. Les articles fixant les limites au nombre de licences détenues par un même opérateur et un délai de douze mois pour céder les actifs excédant le plafond prévu par la loi étaient visés.
La Cour a considéré que les limites en question ne menaçaient pas la liberté d’expression, et que l’obligation de vendre en moins d’un an ne mettait pas en danger la survie du Groupe Clarín. Dans les prochaines semaines, ce dernier devra donc présenter un plan, indiquant les licences radio, télé et les câblo-opérateurs qu’il compte mettre en vente. Au final, il perdra le tiers de ses actifs audiovisuels et 40 % de ses abonnés au câble.
Un bras de fer politique entre Clarín et le gouvernement
La dispute entre le gouvernement et Clarín était éminemment politique. C’est après avoir considéré que ce groupe, jusque-là proche du pouvoir, avait soutenu les protestations des agriculteurs en 2008, que Cristina Kirchner a envoyé la loi au Parlement.
L’aval de la Cour suprême, 48 heures après des législatives qui lui ont été défavorables, est une excellente nouvelle pour la présidente. Le retour sur la scène publique de la chef de l'Etat, opérée d’un hématome crânien il y a trois semaines, est attendu dans les prochains jours.
La Cour a considéré que les limites en question ne menaçaient pas la liberté d’expression, et que l’obligation de vendre en moins d’un an ne mettait pas en danger la survie du Groupe Clarín. Dans les prochaines semaines, ce dernier devra donc présenter un plan, indiquant les licences radio, télé et les câblo-opérateurs qu’il compte mettre en vente. Au final, il perdra le tiers de ses actifs audiovisuels et 40 % de ses abonnés au câble.
Un bras de fer politique entre Clarín et le gouvernement
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