Forts de dizaines d'écoles occupées à la veille d'un référendum d'autodermination à hauts risques en Catalogne, les séparatistes se disent prêts pour cette consultation interdite par la justice et que le pouvoir central espagnol veut empêcher à tout prix.
« Votarem » (« nous voterons » en catalan) ont scandé vendredi soir plusieurs milliers d'indépendantistes, venus assister au dernier meeting de Carles Puigdemont, leur dirigeant et président de cette région du nord-est du pays depuis début 2016.
Mais pour la Catalogne, l'Espagne, et même l'Union européenne, le référendum de ce dimanche est un véritable saut dans l'inconnu. A commencer par savoir si le scrutin pourra se tenir comme prévu. « On en est réduit à ce stade aux hypothèses, concède Cyril Trépier, géographe et chercheur à l'Institut français de géopolitique à Paris VIII, car le gouvernement catalan a maintenu que le référendum aurait bien lieu. De nombreuses mesures sont prises depuis plusieurs jours pour empêcher [sa] tenue puisque les opposants à l’indépendance n’appellent pas à participer en votant non, mais à boycotter ce référendum illégitime et inconstitutionnel à leurs yeux. »
De plus, les forces de l'ordre, qui ont saisi depuis la mi-septembre des millions de bulletins de vote, recherchent toujours les milliers d'urnes que les indépendantistes veulent utiliser pour ce référendum interdit par la Cour constitutionnelle.
« Il n'y aura pas de référendum », a martelé le porte-parole du gouvernement conservateur espagnol Inigo Mendez de Vigo. « Les responsables [de ces agissements] se rendent coupables d'un acte de déloyauté très grave. » De fait, Madrid menace les édiles récalcitrant de poursuite devant les tribunaux.
« Votarem » (« nous voterons » en catalan) ont scandé vendredi soir plusieurs milliers d'indépendantistes, venus assister au dernier meeting de Carles Puigdemont, leur dirigeant et président de cette région du nord-est du pays depuis début 2016.
Mais pour la Catalogne, l'Espagne, et même l'Union européenne, le référendum de ce dimanche est un véritable saut dans l'inconnu. A commencer par savoir si le scrutin pourra se tenir comme prévu. « On en est réduit à ce stade aux hypothèses, concède Cyril Trépier, géographe et chercheur à l'Institut français de géopolitique à Paris VIII, car le gouvernement catalan a maintenu que le référendum aurait bien lieu. De nombreuses mesures sont prises depuis plusieurs jours pour empêcher [sa] tenue puisque les opposants à l’indépendance n’appellent pas à participer en votant non, mais à boycotter ce référendum illégitime et inconstitutionnel à leurs yeux. »
De plus, les forces de l'ordre, qui ont saisi depuis la mi-septembre des millions de bulletins de vote, recherchent toujours les milliers d'urnes que les indépendantistes veulent utiliser pour ce référendum interdit par la Cour constitutionnelle.
« Il n'y aura pas de référendum », a martelé le porte-parole du gouvernement conservateur espagnol Inigo Mendez de Vigo. « Les responsables [de ces agissements] se rendent coupables d'un acte de déloyauté très grave. » De fait, Madrid menace les édiles récalcitrant de poursuite devant les tribunaux.
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